« Peu importe comment, l’important c’est de le dire », insiste l’Agence de la biomédecine à l’occasion de la Journée nationale du don d’organes du 22 juin. Selon un sondage dévoilé par l’Agence, 80 % des Français se disent favorables à ce don et 91 % pensent qu’il est important de faire part de sa position à ses proches, mais seulement 47 % en ont effectivement parlé. « Pourtant, cet échange est vital, car si le sujet n’a jamais été abordé, dans le doute, les proches s’opposent au prélèvement, explique l’Agence. Un prélèvement sur trois est ainsi empêché. »
Nous sommes tous présumés donneurs, mais la loi impose aux équipes médicales de consulter les proches pour recueillir une éventuelle opposition du défunt. Grâce au don d’organes, 5 495 personnes ont été sauvées en 2022 grâce à 1 694 donneurs, mais près de 10 000 nouveaux patients sont inscrits en liste d’attente chaque année.Pour chaque donneur décédé, 5 à 7 personnes peuvent bénéficier d’une greffe.
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