Fin 2022, la Caisse d’amortissement de la dette sociale (CADES) a absorbé 224,3 des 360,5 milliards de dette sociale hérités des différentes branches de la Sécurité sociale depuis vingt-six ans, a-t-elle annoncé le 31 mars. Pour amortir cette dette (garantie par l’État français), c’est-à-dire la faire disparaître en la remboursant et en la finançant, la CADES la convertit en obligations de moyen et long terme achetables (en différentes devises) par les grands investisseurs nationaux et internationaux (États, banques…).
En 2022, la Caisse a ainsi vendu 38,1 milliards d’euros de dette. Pour se financer et verser leurs intérêts aux investisseurs, la CADES se voit attribuer tous les ans par le Parlement, lors du Projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS), des ressources financières : une partie de la CRDS (contribution au remboursement de la dette sociale), de la CSG (contribution sociale généralisée), des prélèvements sociaux sur les revenus du capital (assurances vie) et des versements du fonds de réserve des retraites, soit 18,9 milliards d’euros en 2022.
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