Seulement 60 contrats d’engagement de service public (CESP) en odontologie ont été signés pour la période 2020-2021, soit un peu plus de 37 % du nombre de contrats offerts, détaille le Centre national de gestion (CNG) début juillet. Ce contrat ouvre droit au versement d’une allocation mensuelle de 1 200 € bruts aux étudiants jusqu’à la fin de leurs études. En contrepartie, ils s’engagent à exercer pour une durée équivalente à celle du contrat, à titre libéral ou salarié, dans des zones géographiques « sous-dotées » en praticiens.
60 contrats signés, il s’agit du moins bon résultat depuis que le dispositif a été mis en place en 2013-2014 pour les étudiants en dentaire. Déjà en 2019-2020, le nombre de contrats signés avait chuté pour atteindre 64. Un effondrement logique : depuis un décret paru au Journal officiel du 19 mars 2020, les CESP ne peuvent plus être conclus avec les étudiants du 1er cycle, mais uniquement avec ceux des 2e et 3e cycles. Or, jusqu’ici, la majorité des CESP étaient signés par les étudiants du 1er cycle…
Ainsi, en 2018-2019, 145 étudiants s’étaient engagés. Leur nombre n’avait d’ailleurs cessé de croître chaque année depuis l’origine de ce contrat. Pour la période 2020-2021, alors que l’Ile-de-France enregistre une baisse de 8 CESP signés, 4 régions affichent des valeurs positives : Auvergne Rhône-Alpes et PACA (+ 4 contrats), Pays de la Loire (+ 3 contrats) et Bretagne (+ 1 contrat). L’essentiel des contrats revenant à l’Ile-de-France (15), au Grand Est (9) et à l’Occitanie (8). Au total, 424 étudiants (dont 46 % de femmes) de 26 ans de moyenne d’âge sont actuellement allocataires CESP.
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