Aménager les postes de travail, limiter la transmission des agents infectieux, prévenir les risques de chute, limiter les risques d’exposition aux produits chimiques,… Le site internet de l’Institut national de recherche et de sécurité (INRS) a récemment mis à jour sa section concernant les cabinets dentaires.
Il propose « des ressources pour mieux comprendre les risques professionnels, mieux les prévenir et réaliser votre document unique d’évaluation ».
Rappelons que ce document unique d’évaluation des risques professionnels (DUERP), obligatoire depuis 2002 dans toutes les entreprises dès l’embauche du premier salarié, recense les risques encourus par chacun d’eux en fonction de leur poste et les mesures de correction ou de prévention mises en œuvre pour y remédier.
Ce document, papier ou numérique, doit être tenu à la disposition des salariés, du médecin du travail et de l’Inspection du travail. Sa non-tenue est passible d’un procès-verbal. La loi n’impose pas de modèle type de document unique.
L’INRS propose un outil en ligne (OIRA), en libre accès, permettant de réaliser ce document puis de définir et d’éditer un plan d’actions de prévention adapté au cabinet. Pour chaque risque identifié, une liste de mesures de prévention est proposée.
Une brochure mise à jour présente les principaux risques professionnels rencontrés dans les cabinets dentaires ainsi que les chiffres clés en matière d’accidents du travail et de maladies professionnelles dans la branche : 50 000 journées de travail sont ainsi perdues chaque année.
La moitié des accidents du travail sont liés à des chutes et 26 % à des troubles musculo-squelettiques (TMS) liés à de mauvaises postures de travail ou des mouvements inappropriés répétés. Un arrêt de travail dure en moyenne 86 jours.
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