L’UFSBD s’inquiète de la multiplication des dentifrices sans fluor mis sur le marché et de la recrudescence de messages trompeurs sur les réseaux sociaux mettant en garde contre « des risques de surdose et de la nocivité du fluor ».
Dans un communiqué du 25 août elle « alerte » autorités et usagers sur le risque induit de recrudescence des caries chez les enfants, comme chez les adultes. « Minéral (fluorure de sodium, monofluorophosphate de sodium…) ou organique (Olaflur), le fluor s’est imposé peu à peu dans toutes les formules de dentifrice, rappelle l’association. Son incorporation a permis de réduire de façon considérable la prévalence de la carie dentaire dans le monde, notamment grâce aux ions fluorures qui sont réellement actifs ».
Quant aux risques d’intoxication, « ils sont faibles, rassure l’UFSBD. Ils sont essentiellement dus à un mésusage » (ingestion de forte quantité de dentifrice en particulier par des enfants qui ne sont pas en âge de le recracher ou dans des situations psychiatriques particulières). « Utilisé de manière raisonnée, en suivant les recommandations de votre dentiste, le fluor est un allié très précieux pour la santé de vos dents. S’en priver revient à réduire ses chances de rester en bonne santé bucco-dentaire », conclue l’organisation.
Au mois de mars dernier, l’UFSBD avait communiqué sur les nouvelles recommandations en matière de fluor dans les dentifrices : « le dosage en fluor dans les dentifrices doit être de 1 000 ppm de 6 mois à 6 ans et de 1 450 ppm au-delà de 6 ans pour répondre aux données actuelles de l’Evidence Based Dentistry ». Elle déplorait alors que les dentifrices fluorés pour enfant (500 ppm de fluor) « qui répondent pourtant à la réglementation française en vigueur soient sous dosés pour assurer une réelle action préventive de la carie ».
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