Un an après son remboursement par l’Assurance Maladie, la téléconsultation monte en puissance. Depuis le 15 septembre 2018, date de son lancement, 60 000 d’entre elles ont été prises en charge.
« Le nombre de téléconsultations facturées chaque mois est en constante augmentation, se félicite la CNAM le 15 septembre 2019. Pour le mois de janvier, on décompte 2 000 téléconsultations, puis 7 000 pour le mois de mai, pour dépasser les 10 000 téléconsultations mensuelles depuis l’été ».
85 % de ces actes sont facturés par des médecins libéraux et 8 % par des centres de santé (1 647 médecins libéraux ou structures).
Ce sont les médecins généralistes qui pratiquent le plus la téléconsultation avec 65 % des actes, contre 35 % pour les spécialistes. Une téléconsultation est facturée 1 fois sur 7 par un psychiatre, 1 fois sur 12 par un gynécologue et 5 % par un pédiatre.
Les médecins « téléconsultants » sont jeunes : la moitié d’entre eux a moins de 50 ans alors qu’ils ne représentent que 37 % de l’ensemble des effectifs.
Les patients pris en charge le sont aussi. Un tiers a moins de 30 ans et 56 % moins de 40 ans. Mais 12 % des téléconsultations concernent tout de même des patients de 70 ans et plus.
« Nous savions qu’un temps serait nécessaire à l’appropriation de ce mode d’intervention novateur. Au regard de la dynamique enclenchée, la montée en charge est nette et va aller en s’accélérant, en s’appuyant notamment sur les autres professions engagées dans la démarche comme les infirmiers ou les pharmaciens, estime Nicolas Revel el directeur général de la CNAM.
Infirmiers et pharmaciens professions ont récemment signé des avenants à leur convention pour permettre la mise en place et le remboursement de ces téléconsultations. Ce qui n’est pas encore le cas pour la profession.
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