Dans une décision rendue le 6 mai, le Conseil d’État valide le passage de 3 à 11 vaccins obligatoires pour les enfants décidé par Agnès Buzyn en 2018 et rejette la demande de retrait de ceux qui contiennent de l’aluminium.
La Ligue nationale pour la liberté des vaccinations contestait devant la plus haute juridiction administrative l’extension du nombre de vaccins obligatoires au nom « du droit à l’intégrité physique et au respect de la vie privée » et dénonçait le refus de la ministre de la Santé d’obliger les fabricants de vaccins à ne pas utiliser de sels d’aluminium comme adjuvants. « Aucun lien de causalité n’a pu être établi, à ce jour, entre les sels d’aluminium présents dans huit vaccins obligatoires et les maladies auto-immunes ou l’autisme », a rappelé le Conseil d’État.
Selon lui, la vaccination est « justifiée par la protection de la santé publique » et l’extension de l’obligation utile « compte tenu de la gravité des maladies, de l’efficacité de ces vaccins et de la nécessité de les rendre obligatoires pour atteindre une couverture vaccinale satisfaisante pour l’ensemble de la population ».
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