Crise sanitaire : son impact négatif sur le moral des chirurgiens-dentistes n’entame pas leur fierté d’exercer

  • Publié le .
Information dentaire

« L’impact de la Covid-19 a été plutôt négatif pour les chirurgiens-dentistes : leur chiffre d’affaires et leur moral ont été largement touchés », indique une enquête de CMV Médiforce, filiale de financement de BNP publiée le 3 décembre. Tous les ans, elle passe au crible les doutes et les espoirs de plusieurs centaines de représentants de 7 professions libérales de santé (PLS). Cette année 495 d’entre eux ont été interrogés du 16 septembre au 19 octobre 2020 par internet dont 71 chirurgiens-dentistes

76 % des confrères indiquent donc que leur chiffre d’affaires est « durablement impacté par la crise » contre 61 % en moyenne pour les autres professions de santé interrogées. Position logique puisque les cabinets dentaires ont fermé pendant le confinement. Un peu plus d’un praticien sur deux (56 %) voit leur moral « en tant que professionnel de santé » chuté (58 % pour l’ensemble). Cependant, 3 praticiens sur quatre ont apprécié le mouvement de soutien populaire et la moitié (54 %) a le sentiment « d’avoir été soutenu par sa compagnie d’assurance ».  41 % se disent satisfaits de la gestion de la crise par le gouvernement et 51 % estiment être « prêts à affronter une nouvelle vague ». Le sondage a été réalisé juste avant le nouveau confinement du mois de novembre.

Plus globalement, et malgré la crise sanitaire, les praticiens restent « globalement » satisfaits de leur métier : à 73 % contre 79 % en 2019. 89 % se disent même « fiers » d’exercer ce métier, très stimulant au quotidien (69 %). Ils n’étaient respectivement que 84 et 60 % il y a un an. Neuf sur dix (89 %) sont fiers d’exercer en libéral, soit 12 % de mieux qu’en 2019. Et 82 % estiment apporter « une contribution réelle à la société ».

Seuls bémols, les contraintes administratives et budgétaires, si envahissantes que les praticiens « n’ont plus l’impression de faire vraiment leur métier » (73 %), mais aussi, l’idée que le métier rapporte peu en rapport à la charge de travail (45 %) et l’envie de « changer de métier, de faire autre chose » qui, même si elle reste très minoritaire, 28 %, progresse de 7 point sur un an et est bien supérieure aux autres professionnels de santé (19 % en moyenne).

Thèmes abordés

Commentaires

Laisser un commentaire

Sur le même sujet

Vie de la profession

Revenus professionnels 2023 : retour à la hausse

Après l’envolée spectaculaire des revenus professionnels de 14,51 % en 2021 liée au rebond post-Covid puis une baisse de 2,65...
Actualité Vie de la profession

Article réservé à nos abonnés Dégradations de la salle d’attente

MÉDICO-JURIDIQUE EXEMPLE DE SITUATION Pour la deuxième fois, cette famille occupe bruyamment la salle d’attente. Les jeunes enfants, très turbulents,...
Vie de la profession

Aides à l’installation des collectivités territoriales : pas de renouvellement avant dix ans

Un décret paru au Journal officiel du 14 mars et pris en application de la loi du 27 décembre 2023...
Vie de la profession

Orthodontie : « dépister tôt pour traiter tôt est essentiel », rappelle la FFO

A l’occasion de la Journée mondiale de la santé bucco-dentaire du 20 mars, la Fédération française d’orthodontie (FFO) rappelle que...
Formation Vie de la profession

Formations DPC : la profession est très fortement engagée dans le triennal 2023-2025

En 2024, le nombre d’inscriptions de professionnels de santé à une action de DPC a progressé de 15,6 % par...
Vie de la profession

Les Journées de l’orthodontie : appel à communications

Vous avez jusqu’au 16 mars minuit pour répondre à l’appel à communications de la Fédération française d’orthodontie (FFO) dans le...