Depuis leur introduction, en décembre 2020, les vaccins contre la COVID-19 ont permis de réduire d’au moins 57 % le nombre de décès dus à la pandémie, sauvant ainsi plus de 1,4 million de vies dans la Région européenne de l’OMS, selon une étude portant sur 34 pays du continent et publiée par l’OMS le 16 janvier.
La plupart des personnes sauvées étaient âgées de 60 ans ou plus, soit le groupe le plus exposé au risque de souffrir de complications ou de décéder à cause du virus du SARS-CoV-2. La première dose de rappel, à elle seule, a sauvé 700 000 vies.
Ce sont autant de personnes qui « peuvent jouer avec leurs petits-enfants, aller promener leur chien, prendre des cours de danse, faire du bénévolat et être des membres actifs de leur communauté. Voilà la force des vaccins », souligne l’OMS.
Dans le détail, l’étude montre une diminution de 57 % de la mortalité chez les personnes âgées de 70 à 79 ans, de 54 % chez les 60 à 69 ans et de 52 % chez les 50 à 59 ans. C’est le groupe des plus de 80 ans qui a tiré le plus d’avantages de la vaccination, avec une réduction de 62 % de la mortalité.
L’étude met notamment en parallèle les décomptes hebdomadaires des décès dus à la COVID-19 et des doses de vaccin administrées par groupe d’âge, tels qu’ils ont été notifiés par les 34 Etats membres entre 2020 et mars 2023.
Même si le Covid-19 n’est plus une urgence mondiale, « il n’a pas disparu et tue toujours », rappelle l’OMS qui recommande aux personnes vulnérables de se faire vacciner de nouveau six à douze mois après la dernière dose reçue.
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