Compte tenu notamment de la situation épidémiologique, des variants moins virulents en circulation et de la « proportion probablement élevée, mais inconnue à ce jour, de la population bénéficiant d’une protection liée à une immunité naturelle ou hybride », la Haute autorité de santé (HAS) publie le 24 février de nouvelles recommandations de vaccination contre le Covid-19.
« S’il est impossible de prédire précisément l’évolution du virus », précise-t-elle, elle recommande de prévoir une campagne de rappel à l’automne pour les personnes à risque de forme sévère, en même temps que la campagne de vaccination contre la grippe.
Elle préconise également, que dès le printemps, les personnes à très haut risque puissent bénéficier d’une dose supplémentaire si leur état de santé et leur niveau de protection vaccinale le nécessitent.
En revanche, elle ne recommande pas la primovaccination en population générale mais insiste « sur l’importance de laisser la possibilité à toute personne qui en exprime la demande de pouvoir bénéficier d’une dose de rappel et de pouvoir se faire rembourser cette vaccination ».
La campagne de rappel à l’automne 2023 concernera donc les personnes atteintes de certaines comorbidités quel que soit leur âge, les personnes âgées de 65 ans et plus ainsi que les femmes enceintes mais aussi les soignants. A noter que l’obligation de vaccination pourrait être levée pour ces derniers après une consultation lancée par la HAS dont les conclusions sont attendues fin mars.
Les personnes à très haut risque qui pourront bénéficier d’un rappel supplémentaire « dès de printemps » sont les personnes âgées de 80 ans et plus, les personnes immunodéprimées et les personnes à très haut risque de la maladie « dont la protection vaccinale diminue plus vite et plus fortement. » Cette nouvelle dose est recommandée dans un délai d’au moins six mois depuis la dernière dose ou infection, et ce, quel que soit l’âge de la personne ou le nombre de rappels précédents.
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