« Le décret de mise en œuvre du fonds de solidarité inclut désormais bien les professions libérales », se satisfait l’Union nationale des professions libérales (UNAPL), confédération de 67 organisations représentatives des professions libérales, dans un communiqué (23 mars). Le gouvernement a entendu et compris les attentes des professionnels libéraux ».
Toutes les petites entreprises qui subissent une fermeture administrative ou qui auront connu une perte de chiffre d’affaires de plus de 70 % au mois de mars 2020 par rapport au mois de mars 2019 pourront bénéficier d’une aide rapide et automatique de 1 500 euros sur simple déclaration.
« Pour les situations les plus difficiles, un soutien complémentaire pourra être octroyé pour éviter la faillite au cas par cas », selon le gouvernement. Vous pourrez bénéficier de cette aide à partir du 31 mars en faisant une simple déclaration sur le site de la DGFiP (Direction générale des finances publiques).
Concernant l’indemnisation pour les arrêts partiels d’activité, « le dossier est en bonne voie afin de permettre que ce dispositif bénéficie aux professionnels libéraux employeurs dont l’activité est pénalisée par la crise sanitaire », explique l’Union.
Reste le sujet des indemnités pour garde d’enfant par un parent professionnel libéral, problème toujours non résolu. L’UNAPL dit « presser » le gouvernement et la direction de la sécurité sociale d’agir rapidement. « De nombreux professionnels à faibles revenus ne travaillent plus depuis plus d’une semaine pour garder leurs enfants et leur situation ne sera bientôt plus tenable », selon elle.
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