Une fois de plus, le sentiment d’être méprisé… Dans une lettre ouverte au Président de la République publiée le 24 mars dernier, la SOP (Société odontologique de Paris) proposait d’équiper les chirurgiens-dentistes de tests salivaires et sérologiques. Car en reprenant leurs activités, ils se trouveraient en première ligne, pourraient recueillir les données épidémiologiques et les partager.
Ainsi, « les pouvoirs publics auraient l’opportunité de s’appuyer sur la profession pour lui confier une mission de dépistage à visée préventive », expliquait la société savante. Le risque de contamination des personnels soignants (praticiens et assistant(e)s) et le risque de contamination croisée des populations seraient prévenus. « En le faisant savoir, la confiance des patients serait restaurée, une normalisation de l’exercice professionnel serait accélérée (…) et des emplois maintenus », estimait la SOP (👉https://bit.ly/2ZCSbGQ).
Las ! La SOP n’a jamais reçu de réponse. Pour faire passer le message, elle a confié le soin à Patrice Joly, sénateur de la Nièvre, de le relayer auprès du ministre de la Santé, Olivier Véran. Celui-ci a répondu le 21 mai… mais à côté de la plaque ! Dans sa réponse, il égrène les aides obtenues par la profession mais à aucun moment ne répond à la demande précise de la SOP sur les tests (👉 https://bit.ly/2X07cky).
« Olivier Véran ne répond en rien à la demande en rapport avec la réalisation de tests en cabinet dentaire, ni de l’implication des chirurgiens-centistes dans un quelconque rôle de détection et de dépistage », se désespère Marc-François Roché le président de la SOP le 25 mai. La pétition « Ne soignons pas en aveugle #niapoilniaveugle », toujours en ligne, a déjà obtenu un peu plus de 5 200 signatures. (👉https://bit.ly/2znb2eF)
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