Le syndicat des femmes chirurgiens-dentistes s’inquiète, le 5 mars, dans une lettre ouverte « des conséquences économiques sur les cabinets dentaires face à des possibilités de fermeture imposée pour mise en quarantaine, sans prise en compte des pertes d’exploitation ».
Actuellement les praticiens ne peuvent bénéficier ni d’indemnités journalières ni faire valoir une perte d’exploitation auprès de leur assurance. « Ce ne sont ni masques, ni gants, ni gel hydro alcoolique, dont nous avons besoin : nous les utilisons déjà pour et entre chaque patient », souligne le syndicat, qui souhaite que « les chirurgiens-dentistes, en tant que professionnels de santé de premier recours, soient indemnisés à la hauteur des charges de fonctionnement de leurs cabinets dentaires dans le cas d’une fermeture imposée. Le SFCD demande aussi un report des charges URSSAF et retraite dans « les zones concernées par les foyers de contamination où l’économie est ralentie et met en danger la survie des cabinets ».
Dans un communiqué de presse du 4 mars, la Confédération générale des PME (CGPME) réitère sa demande au gouvernement de « voir étudier la mise en place d’un état de « catastrophe naturelle sanitaire ». Le 2 mars, François Asselin le président de la Confédération avait proposé au micro de France-Info que les assurances élargissent leur couverture. « Comme on mutualise le risque de catastrophe naturelle, peut-être pourrions-nous, sur le secteur marchand, mutualiser le risque d’épidémie ? ».
Commentaires