Inquiets pour la survie économique de leur cabinet et leur perte de revenus, de nombreux praticiens interpellent actuellement la caisse de retraite (CARCDSF). Celle-ci dans un communiqué du 27 mars se veut rassurante : elle « possède suffisamment de trésorerie pour assurer le paiement des pensions sans prélever les cotisations. S’il le faut, des actifs en réserve seront utilisés. Les réserves ont été constituées pour anticiper les variations démographiques et pérenniser quoi qu’il arrive les retraites. Le conseil d’administration mettra tout en œuvre pour préserver les réserves nécessaires aux engagements auprès des actuels et futurs allocataires ».
Face aux nombreuses demandes de praticiens d’annuler une partie des cotisations cette année, la Caisse rappelle que seul le conseil d’administration, qui n’est pas en mesure de se réunir dans l’immédiat, pourrait décider d’une telle mesure. « Mais cela signifie qu’il n’y aura pas de droits acquis en face », souligne la caisse. Pour autant, la commission du fond d’action sociale « se réunira autant que besoin pour répondre aux demandes au cas par cas ».
D’ores et déjà, les cotisations d’avril et de mai ne seront pas prélevées et « si le BNC des cabinets diminue en 2020, leurs cotisations CARCDSF diminueront en 2021 ».
Enfin, la caisse demande aux confrères et consoeurs « de ne pas submerger les services administratifs avec des mails ou des courriers tous identiques, qui n’auront pour effet que de retarder le traitement des dossiers et d’alourdir inutilement le coût de la gestion administrative de la CARCDSF. »
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