Début décembre 2021, le Premier ministre d’alors, Jean Castex, annonçait la création, « pour la plupart dès la rentrée 2022 », de huit nouveaux sites universitaires de formation en odontologie, « soit sous forme d’unités de formation et de recherche, soit sous forme d’antennes ». Étaient concernés Amiens, Caen/Rouen, Dijon/Besançon, Grenoble, Poitiers et Tours. Objectifs : « orienter les professionnels de santé vers les territoires les plus fragiles du point de vue de la démographie en chirurgiens-dentistes » et « permettre d’atteindre l’objectif ambitieux d’augmentation de 14 % des capacités d’accueil en formation en odontologie sur la période 2021-2026 ».
Neuf mois plus tard où est-on ? Sur les huit envisagées, cinq universités « sont accréditées à délivrer le diplôme de formation générale en sciences odontologiques », fait savoir le Bulletin officiel du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche du 25 août : Caen, Rouen, Tours, Dijon et Besançon. « Dans les trois autres villes, il faudra patienter un peu : l’UFR d’odontologie d’Amiens est prévue pour 2023, tandis que Poitiers sera une sorte d’antenne de la faculté de Bordeaux dans un premier temps, modèle qu’appliquera aussi Grenoble avec Lyon 1 », détaille le journal L’Etudiant le 2 septembre sur son site internet (https://bit.ly/3CXIqXt).
Dès cette rentrée, l’université de Caen accueille 32 étudiants, Dijon 30, Tours 28, Besançon 25 et Rouen 15. Les effectifs devant s’étoffer dans les années à venir. Comme on s’y attendait, toutes ces nouvelles unités de formation sont confrontées à des difficultés diverses, plus ou moins importantes : locaux trop exigus, manque de matériels (fauteuils, etc.), trop peu d’enseignants…
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