Au 4 septembre 2015, l’Institut national de veille sanitaire (INVS) a déjà répertorié 71 cas de tularémie contre 57 en 2014, et une moyenne annuelle de 45 cas déclarés depuis 2003.
Dans un communiqué du 16 septembre la Direction générale de la santé alerte donc les chasseurs sur cette maladie qui se transmet soit par contact direct avec des animaux sauvages contaminés (le plus souvent des lièvres), soit par piqûre de tique, ou à partir d’un environnement contaminé par des déjections animales (urines de rongeurs), en particulier en zone rurale. Les régions les plus touchées sont le grand Ouest (18 cas en Pays-de-la-Loire, 9 cas respectivement en Bretagne, Centre et Poitou-Charentes) et la zone Picardie (20 cas)/Champagne-Ardenne (9 cas).
La maladie se manifeste après 2 à 4 semaines d’incubation par de la fièvre, une augmentation de la taille des ganglions lymphatiques, et parfois un ulcère cutané. Plus rarement, une conjonctivite ou une pneumonie peuvent survenir. Le pronostic est très bon avec un traitement antibiotique approprié.
Chasseurs, attention à la tularémie
- Publié le . Paru dans L'Information Dentaire
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