L’obligation de certification périodique pour sept professions à Ordre (chirurgiens-dentistes, médecins, pharmaciens, sages-femmes, infirmiers, masseurs-kinésithérapeutes et pédicures-podologues) prendra effet le 1er janvier 2023. Le dispositif s’étoffe. Après l’installation du Conseil national de la certification (instance de pilotage du dispositif) en mai dernier, le gouvernement vient de désigner l’Agence du numérique en santé (ANS) pour concevoir et réaliser une plateforme numérique sécurisée, accessible aux professionnels de santé concernés.
« A partir du RPPS, chacun disposera d’un accès à son compte individuel contenant notamment le bilan personnalisé des actions menées et à entreprendre, explique le ministère de la Santé. En outre, des informations générales sur le dispositif, les référentiels d’actions à réaliser par profession et spécialité seront également consultables ». Le contenu détaillé, les modalités d’accès et d’utilisation de ces comptes individuels feront l’objet, après consultation des parties prenantes, d’un décret.
Pour mémoire, à partir du 1er janvier 2023 donc, les libéraux ou salariés, devront, au cours d’une période de six ans, « avoir réalisé un programme minimal d’actions visant à actualiser leurs connaissances et leurs compétences, renforcer la qualité de leurs pratiques professionnelles, améliorer la relation avec leurs patients, mieux prendre en compte leur santé personnelle. »
Ceux qui sont déjà en exercice au 1er janvier 2023 auront trois ans supplémentaires, soit neuf ans, pour accomplir ces formations (au plus tard donc le 1 janvier 2032). Pour construire son parcours de certification, chaque professionnel de santé aura le libre choix des actions à mener et des formations à réaliser dans le cadre des référentiels de certification élaborés par les conseils nationaux professionnels (le Conseil national professionnel des chirurgiens-dentistes (CNP-CD) pour la profession). Le contrôle du respect de l’obligation de certification périodique est du ressort des ordres.
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