La loi du silence a assez duré : bizuté.e.s, bizuteur.se.s, libérons la parole ! » Le Comité national contre le bizutage a lancé le 9 septembre une campagne digitale « coup de poing » sur les réseaux sociaux pour sensibiliser les étudiants et lutter contre les dérives du bizutage. Outre une dizaine de visuels et de témoignages qui seront diffusés entre septembre et décembre, la campagne invite les étudiants, enseignants, chefs d’établissement et parents à « graffer » le mot « stop » sur leur poing en signe de ralliement.
Hors les violences, menaces ou atteintes sexuelles, la loi (article 225-16-1 du Code pénal) définit le bizutage comme « le fait pour une personne d’amener autrui, contre son gré ou non, à subir ou à commettre des actes humiliants ou dégradants ou à consommer de l’alcool de manière excessive, lors de manifestations ou de réunions liées aux milieux scolaire et socioéducatif ». « Le bizutage, c’est aussi des actes plus anodins, comme vendre du papier toilette dans la rue, mais qui peuvent malgré tout mettre mal à l’aise, voire traumatiser », rappelle l’association soutenue par le ministère de l’Enseignement supérieur.
Le bizutage est un délit puni de six mois d’emprisonnement et de 7 500 € d’amende depuis la loi du 17 juin 1998.
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