Chez la vieille
Carte. De 35 à 50 €.
Cadre. A l’angle de la rue Bailleul, devant cette maison du XVIe siècle, on a l’impression que le temps s’est figé et que les trois mousquetaires vont tout à coup en sortir. Adrienne est partie, Daniel Rose a repris le flambeau mais a su garder l’esprit de bistrot. On franchit une porte cochère au rez-de-chaussée où l’on côtoie une petite salle avec un grand zinc à gauche, faisant office de table d’hôtes, et une cuisine à droite, avant d’emprunter un escalier en colimaçon qui vous conduit à une mini salle qui tient plus du boudoir que d’une salle de bistrot : des murs bleu Nattier et des banquettes violettes lui confèrent une ambiance presque cosy.
Accueil. Jeune, efficace et chaleureux.
Entrées. Terrine de canard : une grosse tranche épaisse moelleuse et pour le moins goûteuse. Tête de veau ravigote : présentation atypique compactée en une sorte de pavé rectangulaire servi croustillant, doré à l’extérieur, fondant à l’intérieur. La ravigote qui la nappe ajoute du tranchant au plat.
Plats. Blanquette de veau : comme chez votre grand-mère, que du bonheur. Viande tendre nappée d’une sauce veloutée que l’on finit en y trempant avec gourmandise sa tranche de pain.
Desserts. Riz au lait et aux pralines : un moelleux d’enfer, une texture délicate. Petits pots de crème, au café ce jour-là : du caractère et de la suavité.
Nous avons bu avec mon complice d’un jour un Chinon rouge 2014 Château Les Granges, bien charpenté et fruité.
1 rue Bailleul, Paris 1er
Métro Louvre-Rivoli
Tél. : 01 42 60 15 78
Fermé dimanche et lundi
L’Ambassade d’Auvergne
Menu. Entrée, plat, dessert : 33 €.
Carte. De 50 à 60 €.
Cadre. A deux pas du Centre Pompidou, ce restaurant installé dans une maison du XVIIe siècle est toujours droit dans ses bottes et n’a pratiquement pas bougé depuis une cinquantaine d’années. Salle rustique, boiseries et poutres apparentes, tables en bois nappées de blanc, chaises confortables itou.
Accueil. Chaleureux avec une pointe d’un humour bienvenu, et efficace.
Entrées. Salade de lentilles vertes du Puy et lardons : moelleux de cette salade bien boostée par des lardons croustillants. Bouchée de pieds de cochon façon cromesquis sur lit de lentilles : même assaisonnement et même appréciation pour les lentilles. Les bouchées rangées comme des petits soldats sur ce lit sont fondantes et croustillantes, encore que manquant un peu, à notre goût, de caractère.
Plats. Saucisse de Parlan et aligot : le plat phare du restaurant. Pas question d’y renoncer. Mon complice du jour et moi avons pris chacun le nôtre : saucisse dodue et goûteuse servie grillée à point avec un aligot déposé par le maître d’hôtel dans notre assiette avec la grâce d’un violoniste tirant sur son archet.
Desserts. Crème brûlée parfumée au safran du Quercy : belle texture veloutée de cette crème servie tiède et belle réussite d’un caramel arachnéen déposé à sa surface. Crème parfumée à la verveine fraîche : beaucoup d’onctuosité pour cette crème relevée d’une bouffée de verveine qui aurait pu être moins timide.
Pour accompagner ce repas, ce fut un Saint-Pourçain 2014 Domaine Grosbot-Barbara long en bouche et plutôt tannique dont nous sommes venus à bout sans peine.
23 rue du Grenier Saint Lazare, Paris 3e
Métro Hôtel de Ville
Tél. : 01 42 72 31 22
Ouvert tous les jours
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