Mêmes motifs, même punition. Après avoir fermé début juin et pour deux mois, le centre dentaire Proxidentaire de Chevigny-Saint-Sauveur, l’ARS de Bourgogne-Franche-Comté a annoncé le 7 juillet la fermeture, également pour deux mois, du centre Proxidentaire de Belfort pour les mêmes motifs.
Soit, « divers manquements », notamment, absence de qualification de certains personnels, non-respect de certaines règles d’hygiène et de prévention du risque infectieux (stérilisation et tri des déchets médicaux) et défaut de prévention du Covid-19 portant atteinte « à la sécurité des soins prodigués et à la sécurité des patients ».
« Ces défauts ont été relevés, alors même que l’association, qui gère également le centre Proxidentaire de Chevigny-Saint-Sauveur, dont l’activité a été suspendue le 9 juin, s’est engagée à des mesures correctives de mises en conformité », s’étonne l’ARS dans son communiqué de presse.
« On est considérés comme la concurrence par les chirurgiens-dentistes libéraux. Ils l’ont écrit partout, tous les syndicats de dentistes ont fait des publications pour dire qu’on était des charlatans car on est la seule structure de Bourgogne-Franche-Comté à faire les urgences sans rendez vous, on travaille le dimanche, le soir jusqu’a 20 heures, et ça ils le ne supportent pas », s’est défendu le président de l’association des centres Proxidentaire, le 7 juillet sur France Bleu Bourgogne-Franche-Comté, reprenant les même arguments que pour la première fermeture (👉 https://bit.ly/3xyaHhK)
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