Chaque année, près de 150 000 personnes sont victimes d’un accident vasculaire cérébral (AVC), soit une toutes les 4 minutes. L’AVC est la 2e cause de décès chez l’adulte et la 1re cause de handicap acquis. La plupart des facteurs de risque conduisant à un AVC sont modifiables, a rappelé le ministère de la Santé à l’occasion de la journée mondiale de l’AVC le 29 octobre : perdre du poids en cas de surpoids, limiter sa consommation d’alcool et de sel, contrôler son diabète et son taux de cholestérol, réduire l’exposition au stress, etc. Il faut aussi apprendre à le reconnaître et à réagir. Certains signes doivent donner l’alerte : faiblesse musculaire, paralysie d’un membre ou du visage, perte de sensibilité, engourdissement, cécité unilatérale, aphasie, troubles de l’équilibre ou de la coordination, mal de tête brutal, intense et inhabituel… Il faut alors immédiatement appeler le 15, même si ces signes disparaissent. Chaque minute compte dans la prise en charge.
L’Union Française pour la Santé Bucco-Dentaire (UFSBD) rappelle également que le risque d’AVC est accentué par une mauvaise hygiène bucco-dentaire. Streptococcus mutans, contenu dans la salive, passe dans le sang et « peut donc se fixer aux vaisseaux et favoriser les risques de rupture d’anévrisme (AVC). D’autres maladies chroniques de longue durée, de type cardiovasculaire ou diabète, ont aussi une interaction avec les pathologies dentaires et une hygiène bucco-dentaire non optimale ».
AVC et hygiène bucco-dentaire
- Publié le . Paru dans L'Information Dentaire
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