À l’assemblée générale des Nations Unies, le 21 septembre, les chefs d’État se sont engagés à lutter de manière générale et concertée contre l’antibiorésistance. C’est la quatrième fois seulement qu’une question de santé est examinée par l’assemblée générale après le VIH, les maladies non transmissibles et Ebola. Des infections banales et mortelles comme la pneumonie, la gonorrhée, des infections postopératoires, le VIH, la tuberculose et le paludisme sont de moins en moins traitables.
Les membres des Nations unies ont donc décidé d’appliquer le « plan d’action mondial » contre l’antibiorésistance établit par l’OMS en 2015 qui vise notamment à réduire l’incidence des infections, optimiser l’usage des antibiotiques et garantir des investissements durables. « Les engagements pris aujourd’hui doivent être concrétisés en actions rapides, efficaces et capables de sauver des vies dans les secteurs de la santé humaine, animale et environnementale, exhorte Margaret Chan, directrice générale de l’OMS. Le temps presse. »
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