Comme chaque année au printemps, le ministère de la Santé a annoncé le 24 mai la mise en place d’une « surveillance renforcée » du moustique tigre (Aedes albopictus). Présent désormais dans 51 départements de métropole, il est vecteur de maladies telles que la dengue, le chikungunya ou le zika. Le ministère alerte également sur un autre type de moustique, très répandu, le Culex pipiens (moustique commun) qui, lui, transmet le virus du Nil occidental (ou West Nile Virus).
Celui-ci provoque, après 3 à 6 jours d’incubation, une fièvre importante accompagnée de maux de tête et de dos, de douleurs musculaires, d’une toux et d’un gonflement des ganglions du cou. 27 cas autochtones de fièvre West-Nile ont été signalés en 2018 dans le sud de la France (PACA-Corse-Occitanie) dont 22 pour le seul département des Alpes-Maritimes, ainsi que 8 cas de dengue, dont 5 également dans les Alpes-Maritimes.
En 2017, ce sont 17 cas autochtones de chikungunya qui avaient été constatés dans le Var. « Les autorités sanitaires rappellent aux professionnels de santé qu’il est très important de signaler à l’ARS tout cas suspect, souligne le communiqué du ministère. Ce signalement permet également aux autorités locales de mettre en œuvre des mesures de gestion autour des cas. »
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