Les Coquettes
Le Grand Point Virgule
8 bis rue de l’Arrivée, Paris 15e,
métro Montparnasse
Du mercredi au samedi à 19h45
Décapant, vif, décalé, énergique, culotté, non conventionnel, réjouissant, audacieux, détonnant, décomplexé… Ce ne sont que quelques-uns des qualificatifs glanés à la sortie du spectacle et dans la presse pour décrire ce show fantaisiste mêlant chansons coquines, sketches et textes piquants. Lola Cès, Marie Facundo et Juliette Faucon allient présence scénique et talent vocal pour mettre en valeur musique et textes osés où elles se moquent d’elles-mêmes et le monde qui les entoure, envoyant valser les clichés avec délice. Un vrai remède à la déprime et à la morosité !
Arturo Brachetti : Solo
Le 13e Art
Centre commercial Italie 2,
Place d’Italie, Paris 13e, métro Place d’Italie
Tous les jours, à 21h (le samedi, représentation supplémentaire à 16h)
Artiste protéiforme, Arturo Brachetti revient en France avec une nouvelle création présentée cet été en Italie. Capable de passer de la magie à la variété, de la performance au cirque en passant par la comédie musicale, le maître du quick-change fait voyager le public dans ses souvenirs, ceux de l’enfance et ceux de ses spectacles précédents. On retrouve ainsi plus de 350 personnages loufoques, décalés, drôles, autant de facettes de ce spécialiste du transformisme et de la magie. Un tour complet du spectacle vivant où magie, ombres chinoises ou encore mapping permettent d’entrer dans son univers intime et délirant, ponctué de performances visuelles époustouflantes.
Confidences
Théâtre Rive Gauche
6 rue de la Gaîté, Paris 14e,
métro Edgar Quinet
Du mardi au samedi à 21h, le dimanche à 15h
Quand Florence apprend que Georges, son mari, a battu leur fils trentenaire au tennis, elle comprend que quelque chose ne va pas. Elle organise un dîner le soir même, rassemblant mari, fils et bru, pour en savoir plus. La soirée s’emballe, vire au chaos.
Comédie Joe Di Pietro ayant remporté un beau succès à Broadway, adaptée par Eric-Emmanuel Schmitt et mise en scène par Jean-Luc Moreau, Confidences prête à rire d’un sujet familier, en l’occurrence l’infidélité, mais derrière les postures et les rebondissements, servis par des répliques savoureuses, pointent l’émotion et la réflexion autour de thèmes profonds et intimes : le couple, l’engagement, la vérité. Peut-on être heureux dans une totale transparence, les petits mensonges ne sont-ils pas nécessaires pour préserver le bonheur quotidien ?
Les quatre comédiens servent parfaitement le propos, à commencer par les parents, Marie-Christine Barrault, lumineuse et généreuse, et Alain Doutey, qui donne densité et humanité à un père naïf et candide. À leur côté, Arthur Fenwick et Claudia Dimier campent parfaitement un jeune homme un peu dépassé par son premier accroc dans la vie conjugale et une nouvelle maman pour qui le monde se résume à sa petite fille Cléopâtre.
Comment ce noyau familial se relèvera-t-il de la crise ?
Edmond
Théâtre du Palais Royal
38 rue Montpensier, Paris 1er,
métro Palais Royal, Pyramide, Bourse
Du mardi au samedi à 21h, le dimanche à 16h30
Sont-ils au Théâtre du Palais Royal en 2017 ou au Théâtre de la Porte Saint Martin en 1897 ? C’est la question que se posent les spectateurs de la pièce d’Alexis Michalik, récompensée par 5 Molières. À un rythme virevoltant, douze acteurs les entraînent à la fin du XIXe siècle : Edmond Rostand n’a rien écrit depuis deux ans. En désespoir de cause, il propose au grand Constant Coquelin une pièce nouvelle, une comédie héroïque, en vers, pour les fêtes. Seul souci : elle n’est pas encore écrite. Faisant fi des caprices des actrices, des exigences de ses producteurs corses, de la jalousie de sa femme, des histoires de cœur de son meilleur ami et du manque d’enthousiasme de son entourage, l’auteur écrit l’œuvre à laquelle personne ne croit mais qui le fera passer à la postérité : Cyrano de Bergerac. Lors de la première représentation, le 28 décembre 1897 au Théâtre de la Porte Saint Martin, c’est un triomphe salué par 40 rappels. Et ce sont les coulisses de cette création qu’a imaginées Alexis Michalik, sorte de making off avant l’heure. Dans des décors sans cesse changeants, il fait revivre le monde culturel de l’époque (on croise Maurice Ravel, Sarah Bernhardt, Feydeau, Labiche), entrecroise références historiques et fiction. C’est virevoltant, dense. On a un peu le tournis, mais on ne s’ennuie jamais !
Grease
Théâtre Mogador
25 rue de Mogador, Paris 9e,
métro Trinité, Chaussée d’Antin Lafayette, Havre Caumartin,
Saint Lazare
Du mardi au vendredi à 20h, le samedi à 15h et 20h, le dimanche à 15h
Attention, Perfecto et robes fifties obligatoires !
Sur la scène d’un théâtre Mogador tout juste rénové, une troupe à l’énergie communicative enchaîne les tubes : Summer Nights, Freddy, My Love, Sandra Dee… Installé sur scène, l’orchestre donne le ton, avec des cuivres déchaînés. Difficile de ne pas entrer dans la danse, au côté des héros Sandy et Danny Zuko, au point de vite oublier que les chansons sont trop souvent traduites en français. Après tout, cela donne un petit côté frenchie à l’Amérique des années 50. On se détache aussi des références John Travolta et Olivia Newton-John, car la version proposée ici est un savant mélange entre la comédie musicale née en 1972 à Chicago et le film sorti en 1978. Décors sublimes, mise en scène millimétrée, humour potache… C’est pétillant, dynamisant, jubilatoire !
Bella Figura
Théâtre du Rond-Point
2 bis avenue Franklin D. Roosevelt,
Paris 8e, métro Franklin Roosevelt,
Champs-Elysées Clémenceau
Du mardi au samedi à 21h, dimanche à 15h
Un soir d’été, un homme infidèle et sa maîtresse sur le parking d’un restaurant, une dispute éclate. Il vient de lui révéler que l’endroit dans lequel ils s’apprêtent à dîner lui a été conseillé par sa femme. La soirée s’annonce désastreuse. Pourtant, Boris (Louis-Do de Lencquesaing) et Andréa (Emmanuelle Devos) ne sont pas au bout de leur peine puisqu’ils croisent une amie de la femme de Boris (Camille Japy) venue fêter l’anniversaire de sa belle-mère (Josiane Stoléru) avec son mari (Micha Lescot). Lui est pris au piège et elle prend un malin plaisir à le voir se décontenancer. Yasmina Reza signe la mise en scène de la version française, plus légère, de cette pièce tragi-comique. Personnages vaudevillesques dans un décor minimaliste, rencontre fortuite, tout explose et chacun tente de faire « bonne figure ».
Les Jumeaux vénitiens
Théâtre Hébertot
78 bis boulevard des Batignolles,
Paris 17e, métro Villiers, Rome
Du mardi au samedi à 21h, représentation supplémentaire à 16h30 le samedi et à 16h le dimanche
Des jumeaux, Zanetto et Tonino, sont séparés à leur naissance : Zanetto est élevé dans la montagne de Bergame, Tonino à Venise. L’un est niais et maladroit, l’autre spirituel et raffiné. Vingt ans plus tard, ils arrivent le même jour à Vérone pour retrouver leurs promises. Bien évidemment, chacun ignore que son frère se trouve dans la ville et va être emporté malgré lui dans une folle journée : quiproquos, situations invraisemblables et loufoques, péripéties sentimentales… De quoi semer le désordre dans les esprits et le désarroi dans les cœurs. En matière de commedia dell’arte, Goldoni est à l’Italie ce que Molière et Marivaux sont à la France. L’adaptation de Jean-Louis Benoît nous le rappelle !
12 Hommes en colère
Théâtre Hébertot
78 bis boulevard des Batignolles,
Paris 17e, métro Villiers, Rome
Du mardi au dimanche à 19h
Le Théâtre Hébertot revisite le chef d’œuvre du dramaturge américain Reginald Rose, Twelve Angry Men, écrit en 1953 et adapté au cinéma par Sydney Lumet quatre ans plus tard. Aux États-Unis, un jeune homme est accusé d’avoir poignardé son père et risque la peine de mort. Lors du procès, douze hommes ont la responsabilité de le juger, onze le déclarent coupable, un vote non coupable. Or il faut l’unanimité pour prononcer un verdict. Seul, convaincu que la vie d’un homme mérite au moins quelques heures de discussion, ce dernier va tenter de convaincre les autres jurés de réexaminer certains éléments du procès. On assiste dans une tension palpable à un drame judiciaire dans lequel l’intelligence, l’humanité et la persévérance d’un seul homme vont mettre à mal les certitudes et les préjugés des onze autres jurés, chacun habité et influencé par son histoire personnelle.
Dernier coup de ciseaux
Théâtre des Mathurins – Grande salle
36 rue des Mathurins, Paris 8e,
métro Havre Caumartin, Madeleine, Saint Lazare
Du mardi au samedi à 21h, représentation supplémentaire le samedi à 16h
Une comédie policière interactive dont vous êtes le héros. Un meurtre est commis chaque soir et c’est au public de résoudre l’enquête. Un salon de coiffure, un meurtre, un policier, des suspects… Plusieurs dénouements possibles ! 30 ans de succès, plus de 9 millions de spectateurs à travers le monde, ce spectacle a reçu le Molière 2014 de la meilleure comédie.
La Clémence de Titus
(La Clemenza di Tito)
Palais Garnier
Place de l’Opéra, Paris 9e,
métro Opéra
Horaires des représentations : https://www.operadeparis.fr/saison-17-18/opera/la-clemence-de-titus
Ultime opéra de Mozart, La Clémence de Titus réunit les thèmes qui lui sont chers et brille par son humanité. Si les amours contrariés de Titus et de Bérénice ont inspiré les plus grands dramaturges français, c’est l’empereur romain, incarnation de la souveraineté absolue, qui occupe ici la place centrale. Marquant un retour à l’opera seria par ses contraintes formelles et le choix du sujet, La Clémence de Titus offre une réflexion sur le pouvoir où le pardon et la réconciliation s’exposent dans toute leur force et leur fragilité.
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