Selon l’Ordre des chirurgiens-dentistes certains organismes de DPC « peu scrupuleux », prétextant assister les praticiens dans leurs démarches, en profitent pour collecter leurs données personnelles et « inscrivent les praticiens à des actions de DPC avec ou sans leur aval ».
Face à « une recrudescence d’incidents », l’institution rappelle, le 9 décembre, « qu’on ne doit en aucun cas communiquer ses identifiants de connexion ou toute autre donnée personnelle à un tiers. Le compte « Mon DPC » est strictement personnel et le chirurgien-dentiste est seul responsable de sa mise à jour. Il est le seul détenteur d’un droit d’accès en consultation et en écriture ».
Si vous êtes confronté à ce type de situation, vous pouvez en faire le signalement : à l’ANDPC (https://signalement.agencedpc.fr/) ou à la Direction départementale de la protection des populations (DDPP) du siège de l’entreprise concernée. L’Ordre conseille de porter plainte à la gendarmerie ou à la police.
Celui-ci indique par ailleurs qu’il « débutera l’analyse de l’obligation de DPC des chirurgiens-dentistes pour la période triennale 2017-2019 en janvier 2022″. Si une certaine « compréhension » peut-être de mise pour la période triennale passée, elle ne le sera plus pour période actuelle 2020-2022 qui sera, elle, analysée dès 2023. « Tous les praticiens sans exception doivent créer leur compte DPC et s’inscrire dans une dynamique de DPC », insiste-t-il enfin.
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