L’Union Nationale des Professions Libérales (UNAPL) boycotte les discussions sur l’accessibilité des locaux professionnels de santé.
L’organisation a annoncé le 10 janvier qu’elle venait de claquer avec fracas la porte d’une réunion de synthèse sur les travaux de la délégation interministérielle, mise en place sur ce sujet en 2013. Depuis de nombreux mois, l’UNAPL pousse les libéraux à se conformer à la loi d’ici au 1er janvier 2015, date butoir. Mais elle demande aussi aux pouvoirs publics un peu de pragmatisme.
Car, certains libéraux, locataires de leurs locaux, en fi n de carrière ou installés dans des immeubles anciens de centre ville, ne pourront se conformer aux exigences de la loi. Or, au cours de cette réunion, les aménagements à l’application de la loi pour ces cas particuliers, réclamés par l’UNAPL, ont été refusés alors même que, selon l’organisation, « les grands services publics bénéfi cient de mesures de complaisance, qui leur laissent plusieurs dizaines d’années pour se retourner, assorties à toutes sortes de dérogations. » « Les libéraux dénoncent donc ce deux poids deux mesures avec force, qui ajoute un motif supplémentaire à la colère des professionnels libéraux. »
L’UNAPL a lancé en décembre le mouvement des « Asphyxiés », notamment contre le matraquage fiscal des libéraux, et a déjà obtenu devant le Conseil Constitutionnel le retrait de l’article de la loi de fi nances pour 2014 qui donnait la possibilité aux collectivités locales d’augmenter la CFE au préjudice des libéraux exerçant en BNC.
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