Aujourd’hui, plus de 80 centres dentaires font l’objet de contrôles à des stades différents », révèle Thomas Fatôme, le directeur de la CNAM, cité dans un article du Parisien daté du 11 avril consacré aux dérives de certains de ces centres.
« Nous agissons en collaboration avec les Agences Régionales de Santé (ARS). Pour chaque contrôle, il y a des vérifications sur place et sur pièces (…). Nous augmentons la fréquence des contrôles et nous accélérons aussi les procédures, dont la durée a été ramenée à douze mois », complète-t-il. Serait particulièrement surveillée l’activité sur le créneau des prothèses, « 10 % plus élevée en moyenne dans les centres que chez les libéraux, détaille-t-il. Nous cherchons à savoir si c’est le fruit d’une dérive, ou si cela s’explique par le public accueilli qui a une dentition plus dégradée et donc davantage de besoins ».
L’article rappelle les objectifs sociaux et démographiques (dévoyés) visés par la création des centres loi 1901 à travers la loi Bachelot de 2009 et souligne, notamment, la croissance exponentielle du nombre de ces centres (1 101 aujourd’hui) qui emploient désormais près de 5 000 consœurs et confrères.
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