Les douaniers de Calais ont saisi le 23 mai quelque 400 000 comprimés de diazépam de contrebande dans un camion s’apprêtant à partir pour la Grande-Bretagne via le tunnel sous la Manche. Les blisters, sans notice ni emballage, étaient cachés dans des bidons en plastique scellés supposés contenir des protéines pour la nutrition.
Un conditionnement qui, selon les Douanes, « laisse supposer un usage détourné de sa vocation thérapeutique ». Mélangée à de l’alcool, le diazépam, un anxiolytique, procure des effets proches des opiacés. Le chauffeur du camion, mis hors de cause, a été laissé libre. Cette saisie représente à elle seule un tiers des médicaments à usage humain interceptés par les services douaniers en 2018.
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