3 341 € c’est le montant moyen que devront débourser cette année les étudiants en deuxième année de chirurgie dentaire, selon une étude de l’Union nationale des étudiants en chirurgie dentaire (UNECD) publiée le 6 octobre. Un montant en légère diminution de 1,97 % par rapport à 2020, année de la dernière étude de l’organisation estudiantine.
Il comprend un coût général de 2 393 € (+ 2,37 % par rapport à 2020) répartis sur différents domaines tels que le logement, les assurances, les frais de vie courante, les droits d’inscriptions, etc., auquel s’ajoute un montant spécifique de 948 € (- 12,88 % par rapport à 2020) pour s’équiper du matériel nécessaire aux études en odontologie : gants, blouse, sonde, précelle, miroir, fouloirs, pince à crampon, cadre à digue, bols et spatules à plâtre, etc. Évidemment, ces coûts varient sensiblement d’une région et d’un UFR à l’autre. Les loyers, par exemple, s’échelonnent de 670 € en moyenne à Paris contre 386 à Brest ou 501 € à Nantes. Pour les frais spécifiques, les montants varient selon les UFR de 215 à 2 162 € pour les étudiants non boursiers, et de 25 à 1 309 € pour les étudiants boursiers.
Adapter les budgets des UFR
Des solutions existent pour faire baisser la facture selon l’association : rachat du matériel d’anciens étudiants par les corporations étudiantes, création de « bourses à l’équipement », faire jouer la concurrence entre les industriels fournisseurs, mutualiser les commandes entre facultés ou encore limiter la quantité de matériel demandée aux étudiants. « L’achat d’un articulateur avec arc facial dès le premier cycle, dont l’utilisation se limite parfois à seulement quelques séances de travaux pratiques dans l’année pour certaines facultés, pourrait être remplacé par un pool d’articulateurs utilisables d’années en années », remarque ainsi l’UNECD. Mais la vraie solution reste d’adapter les budgets des UFR. « Ces frais complémentaires pédagogiques n’ont pas lieu d’être, tranche l’UNECD. Il est plus que nécessaire de réunir toutes les parties prenantes et mettre à fin ce système. Mais pour réussir cela, il est urgent de financer, à hauteur de ses véritables besoins, la formation des futurs chirurgiens-dentistes. »
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