Sur plusieurs sites Internet de prise de rendez-vous médicaux, douze médecins et chirurgiens-dentistes auraient écrit en toutes lettres « pas de CMU », « pas d’AME ». Médecins du Monde, la Fédération des acteurs de la solidarité (Fnars) et le Collectif interassociatif sur la santé (Ciss) ont donc saisi le Défenseur des droits le 10 janvier. Le Défenseur a annoncé l’ouverture d’une enquête sur ces sites en particulier et les pratiques de refus de soins en général. « Aucune personne ne peut faire l’objet de discriminations dans l’accès à la prévention ou aux soins.
Le fait d’annoncer publiquement le refus de ces patients, même en les réorientant vers les hôpitaux publics, est contraire aux articles 225-1 et 225-2 du Code pénal interdisant les discriminations », rappelle le Défenseur des droits dans un communiqué publié le 27 janvier.
Il rendra publique, en mars prochain, une étude sur « Les pratiques médicales et dentaires, entre différenciation et discriminations. Une analyse de discours de médecins et dentistes ».
« Pas de CMU »
- Publié le . Paru dans L'Information Dentaire
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