Éditorial
Faire face à l’imprévu I Lire ci-dessus
Michèle Reners
Tribune
Transmission des savoirs I Lire ci-dessous
Sofia Aroca
Actualités
Analyse d’article
Nouvelle approche de la gestion de la leucoplasie orale
Société Française de Chirurgie Orale
Presse médicale spécialisée
Philippe Léonard
Actualité hebdo
Nicolas Fontenelle
Formation
Oligodontie : les dimensions réduites de l’os alvéolaire représentent un challenge pour la réhabilitation
Nicolas Dupré, Orianne Gondel, Margot Riou, Muriel De La Dure-Molla, Maria Clotilde Carra, Benjamin Fournier, Stéphane Kerner
Décision thérapeutique : critères de choix pour les restaurations de molaires atteintes de MIH sévère
Julia Estivals, Elsa Garot
Compétences d’internes
Prise en charge d’un secteur incisif mandibulaire mobile : intérêt de la greffe épithélio-conjonctive associée à une attelle de composite fibré
Diana Neponoceno, Jean-Michel Heurtebise, Éric Leforestier
Exercice Pro
Fiscalité
Obligation fiscales et sociales mars 2024
Bernard Fabrega
Découverte
Histoire
Antoine Le Roux de La Fondée, le dernier élève-associé de Pierre Fauchard
Thierry Debussy
Tribune
Transmission des savoirs
En juin prochain, à La Baule, la SFPIO organise son congrès national en se concentrant sur « la transmission des savoirs ». Arrêtons-nous le temps de ces quelques lignes sur cette thématique dont le choix est apparu comme une évidence. En effet, ce rendez-vous de l’implantologie et
de la parodontologie vise essentiellement à illustrer l’importance des activités d’enseignement, de partage entre cliniciens comme moteur de transformation, un moyen de transformer les connaissances scientifiques en actes cliniques, en devenant ainsi un véritable producteur de connaissances, de sciences et de vraies compétences. Le format de ce congrès est donc dans l’esprit ou, comme le souligne son président, Rémi Changey, dans l’ADN de la SFPIO, c’est-à-dire la promotion du savoir et la diffusion de l’information scientifique pour une application clinique au service des patients.
Contrecarrer le risque que les réseaux sociaux (RS) représentent dans la sphère de la transmission du savoir est aussi le rôle d’une société scientifique. Il est évident que la façon « savante » dont les RS transmettent l’information ne produira pas forcément de nouvelles compétences pour le clinicien car ils ouvrent la voie
à l’imitation et non pas à la réflexion. Imiter des gestes cliniques peut souvent générer des erreurs si les bases pour les comprendre (afin de les éviter) ne sont pas présentes, et conduit le clinicien à la frustration, ne lui permettant pas d’évoluer dans sa pratique au service du patient. Il est donc illusoire d’attendre de ce moyen d’apprentissage une avancée des connaissances et une réelle acquisition de compétences. En revanche, les réseaux peuvent être utilisés comme complément dans l’assimilation du savoir et du savoir-faire.
Pour revenir au congrès de La Baule, son programme scientifique a été réfléchi et conçu pour s’adresser à l’omnipraticien comme spécialiste, le but étant, encore une fois, de développer et forger les acquis.
Il débutera par une demi-journée avec de travaux pratiques. Ceux, surtout les jeunes consœurs et confrères, qui s’intéressent à la recherche clinique et souhaitent publier pourront découvrir les secrets de la rédaction d’un article scientifique, de la construction d’une recherche systématique, etc. Ceux qui veulent faire évoluer et améliorer leurs acquis, habiletés et compétences cliniques n’auront que l’embarras du choix entre les séances cliniques proposées.
Ce congrès a été pensé comme un forum où la confrontation d’idées, de concepts, donne naissance à
des échanges et discussions permettant de grandir professionnellement et humainement. La participation
de conférenciers nationaux et internationaux ayant une expertise incontestable dans l’enseignement, dans le partage de connaissances, enrichira ces trois journées qui s’annoncent exceptionnelles.
Alors rendez-vous à La Baule les 13, 14 et 15 juin prochain pour faire partie de cette expérience unique dans un cadre remarquable
Sofia Aroca, Présidente scientifique du congrès national SFPIO 2024