Éditorial
Le congrès de l’ADF approche… I Lire ci-dessous
Par Xavier Struillou, Directeur scientifique et le Comité scientifique ADF 2022
Avant-propos
La dentisterie minimalement invasive, un exploit I Lire ci-dessous
Hervé Tassery
Actualités
Dentisterie minimalement invasive et matériaux innovants bioactifs
Pascal De March
Presse médicale spécialisée
Philippe Léonard
Actualité hebdo
Nicolas Fontenelle
Pré-adf : Intérêts et limites de la prévisualisation 3D en esthétique
Formation
Les concepts en dentisterie minimalement invasive
Coordination scientifique : Hervé Tassery
Par Virginie Pilliol, Hervé Tassery, Thomas Baudinet, Jérémy Terrer, Elodie Terrer, Gérard Aboudharam, Bruno Jacquot, Benoît Ballester, Amel Slinami
- Les concepts en dentisterie a minima
- Les outils diagnostiques modernes : mieux voir, mieux comprendre, mieux faire
- Traitement non invasif des lésions carieuses
- Traitement micro invasif des lésions carieuses et hypominéralisations
- Les techniques invasives pour le traitement des lésions carieuses modérées à étendues
S’évader
Art
En plongée immédiate à l’Atelier des Lumière
Par Thierry Leroux
Éditorial
Le congrès de l’ADF approche…
Nous nous retrouverons à Paris du mardi 22 au samedi 26 novembre pour échanger et partager nos connaissances.
Le congrès de l’ADF est incontournable pour tout le « monde dentaire » : l’équipe dentaire (praticiens / praticiennes / assistant(e)s), prothésistes et industriels. Le congrès existe depuis cinquante ans et n’a pas son équivalent en Europe. Il est le seul à proposer un espace d’exposition de cette taille, associé à un programme scientifique de très haut niveau pour plus de 5 000 auditeurs. À ce titre, nous pouvons tous, très légitimement, en être fiers et, pour ma part, cela a été un très grand honneur d’avoir été choisi comme directeur scientifique.
J’ai tenu, avec l’aide de mon comité scientifique, à préparer un programme scientifique tourné vers l’équipe dentaire en omnipratique.
Quand nous avons élaboré ce programme, les idées directrices étaient les suivantes : construire un programme dynamique, avec des séances plus courtes et des formats plus percutants ; clinique, car tout ce qui est acquis lors du congrès doit pouvoir mis en pratique dès le retour au cabinet ; accessible, car l’échange et le partage des connaissances entre les conférenciers et le public est l’essence même de ce grand rendez-vous.
Depuis plus de trente ans, j’ai assisté à tous les congrès de l’ADF, d’abord comme étudiant puis comme omnipraticien et enfin comme conférencier. J’ai fait ma première conférence à l’ADF, car le congrès c’est aussi cela : un espace d’expression pour de jeunes conférenciers.
« L’esprit de l’ADF » est assez unique et peut être résumé en deux grandes idées : se retrouver et partager. Partager de bons moments entre consœurs et confrères, retrouver nos anciens copains de promo, établis dans toute la France… et que l’on voit une fois par an à l’ADF… cela doit parler à beaucoup d’entre nous Mais le congrès, c’est aussi un moment idéal pour actualiser ses connaissances scientifiques dans tous les domaines de la dentisterie.
Il a fallu construire un programme scientifique d’une centaine de séances originales, pratiques et qui se doivent de répondre aux attentes des omnipraticiennes et omnipraticiens. Pour cela, je n’étais pas seul et j’ai pu compter sur mon comité scientifique et sur l’aide du comité de pilotage de l’ADF. Sans eux, rien n’aurait été possible et nous avons travaillé dans une superbe ambiance avec pour seuls objectifs de produire un programme équilibré : équilibré entre les différentes composantes de l’odontologie avec une approche volontairement très « omnipratique », équilibré entre les conférenciers universitaires et libéraux avec un choix assumé de tendre vers la parité qui reflète l’évolution de notre profession. Chacun pourra y trouver son compte, mais le contenu scientifique sera toujours de haut niveau tout en restant concret et applicable pour les omnipraticiens. Nous avons clairement validé un programme scientifique « à géométrie variable » avec moins de séances magistrales de 3 heures et plus de formats courts de 1 heure ou 1 heure 30. Il y aura aussi plus de « grands débats » et de « battle » qui sont des concepts que je trouve géniaux. En résumé, plus de rythme et plus d’interactions avec le public, voilà les objectifs du programme 2022 !
Bien sûr, il y aura aussi des démonstrations en direct, des « grandes séances » de 3 heures et des séances « internationales », mais, là aussi, le message sera clair et ultra-clinique. Nous avons également choisi de proposer de nombreuses séances pluridisciplinaires ainsi que des parcours thématiques qui permettront aux congressistes d’aborder et d’approfondir un sujet sur plusieurs jours à l’aide de formats de séances différents (point de vue, essentiel, démo TV, TP, etc.). Il y aura aussi des touches de recherche pour ne pas oublier les fondamentaux !
Nous avons également fait une place à l’innovation avec des séances sur le numérique, les nouveaux biomatériaux. Nous allons essayer de répondre aux questionnements que chaque praticienne/praticien se pose pour imaginer l’exercice de demain.
Et puis il y aura aussi une séance « phare » jeudi 24 au matin : 4 amis, 4 parcours. Un concept extrêmement novateur et à n’en pas douter un grand moment !
Cette année passée à préparer le congrès de l’ADF 2022 a été riche, intense, mais avant tout une magnifique expérience grâce au soutien de mon comité scientifique, du personnel de l’ADF et du comité de pilotage. Dans une super ambiance, nous avons essayé de vous préparer un programme attractif et joyeux ! Nous espérons que vous pourrez tous en profiter pleinement et qu’il répondra à vos attentes
Nous vous espérons très nombreux du 22 au 26 novembre, au Palais des Congrès de la Porte Maillot pour un grand moment de partage, un magnifique Congrès ADF 2022.
Nous avons hâte de vous y retrouver…
Xavier Struillou
Directeur scientifique et le Comité scientifique ADF 2022
Avant-Propos
La dentisterie minimalement invasive, un exploit
Chers tous, pratiquer au quotidien ce qu’on appelle « la Dentisterie a minima ou minimalement invasive » relève de l’exploit, car elle est peu rémunératrice et souvent peu enseignée. Néanmoins les outils de diagnostic, couplant grossissement et signaux photoniques, les matériaux adaptés et les concepts existent. Il est donc maintenant possible d’exercer cette dentisterie sur les trois niveaux opératoires : les techniques non invasives, micro-invasives et invasives.
Cette édition spéciale permise par l’équipe éditoriale de L’Information Dentaire nous donne pour la première fois l’opportunité de développer, sur cinq chapitres, l’essentiel à savoir dans ce domaine. Une opportunité d’autant plus appréciée que ce travail prend place dans un numéro où il est aussi question du congrès 2022 de l’ADF qui, espérons-le, permettra aux praticiens de prendre conscience ou de renforcer leur intérêt pour cette dentisterie minimalement invasive.
L’École de Médecine Dentaire de Marseille, par mon intermédiaire, enseigne depuis des décennies ces techniques. Toute l’équipe d’Odontologie Conservatrice de Marseille s’est jointe à moi pour vous donner les bases des concepts généraux de la dentisterie a minima, puis décrire, avec leurs avantages et inconvénients, les outils modernes du diagnostic en cariologie. Les applications cliniques factuelles sont ensuite expliquées temps par temps, des techniques non invasives à invasives. Le maître mot est d’appliquer cliniquement, et au quotidien, un « gradient thérapeutique nouveau » permettant de reverser la carie, de limiter les lésions secondaires et de réduire les effets iatrogènes de la dentisterie invasive par l’usage de matériaux bio-interactifs.
Vous souhaitant une bonne lecture, merci à L’Information Dentaire et merci aux jeunes du service d’OC de l’École de Médecine Dentaire de Marseille pour leur aide précieuse.
Hervé Tassery
PU-PH, Marseille
Coordinateur scientifique du dossier « Dentisterie minimalement invasive »
