Édito
Impliquons-nous !
Michel Bartala
Actualités
Revue de presse
Antibiotiques et antibiorésistance
Pascal De March
Presse médicale spécialisée
Philippe Léonard
Actualité hebdo
Nicolas Fontenelle
Formation
QCM : lésion mandibulaire de l’enfant
Serge Ketoff
Donnons une chance à nos restaurations directes en composite
Chiara Pascali
Idplus
Le projet esthétique 3D : la voie du futur
Luc Quarré, Jean-Marc Faudi, Olivier Etienne
Fermeture de diastèmes antérieurs à l’aide de chips en céramique
Jérémie Perrin, Stéphane Martin, Julien Lambert, Hervé Plard
Exercice pro
Enquête sur le choix d’une pratique non conventionnée
Fanny Lacombrade, Anne-Charlotte Bas
Prévoyance
La protection sociale du praticien
Mathieu Lepage
Évasion
Art
Le design pour tous, de Prisunic à Monoprix
Thierry Leroux
Éditorial
Impliquons-nous !
Je viens de finir une réunion zoom, la nouvelle façon de se retrouver entre collègues ou ami(e)s.
Malgré l’éloignement, cette technologie permet un travail dans la bonne humeur et les rires, l’association idéale. Loin de l’ambiance parfois pesante des rencontres « en présentiel » qui donnent parfois l’impression de faire du sur place, entre le participant qui passe son temps à envoyer des SMS et ceux qui bavardent de leurs dernières vacances. Pour être efficace, une réunion doit avoir un thème, une durée (pas plus d’une heure) et se terminer par un objectif.
Un « cadre » d’autant plus important que ce sont souvent les contraintes des réunions « à rallonge » qui font fuir celles et ceux qui pourraient avoir envie de s’impliquer dans la vie associative ou professionnelle. La prise de responsabilité présente de nombreuses contraintes et exige beaucoup d’engagement, même si certains l’oublient pour n’en retenir que les honneurs. Je suis parfois admiratif des personnes qui décident de s’engager pour la profession, que ce soit au niveau ordinal, syndical ou associatif, notamment dans la formation continue. Elles donnent du temps, de leur temps, et doivent pour cela être remerciées et valorisées.
J’ai été stupéfait à la réception de mon bulletin de vote pour l’élection permettant le renouvellement du conseil de l’Ordre de mon département : la majorité des postes à pourvoir n’avaient pas de candidat. Plus impressionnant, seulement 20 % des praticiens ont voté dans les temps. Une abstention plus que record. Désintéressement des individus pour la collectivité. Ce sentiment qui semble roder dans notre profession est certainement le reflet d’une tendance sociétale plus générale. Les causes de ce détachement sont certainement multiples et je n’ai pas les compétences pour toutes les énumérer. Mais j’espère qu’une prise de conscience émergera rapidement, car le pouvoir du vote est un pilier de nos démocraties, il est le garant du droit d’expression qui assure notre liberté.
Au moment où vous lirez ces lignes, le premier tour des élections présidentielles aura livré les deux candidats sélectionnés pour le second tour. Espérons que les taux de participation sauront défaire l’étau de l’abstention. Car la participation à une élection, pour une profession comme pour une nation, reflète le degré d’implication de ses membres.
Michel Bartala, Rédacteur en chef