L'Information Dentaire n°37 - 27 octobre 2021

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Description

Éditorial

Formons-nous I Lire ci-dessous >
Michel Bartala

Avant-propos

Le congrès de l’ADF 2021 approche à grands pas I Lire ci-dessous >
Christian Moussally

Actualités

Revue de presse
Restaurations partielles collées indirectes et scellement dentinaire immédiat
Pascal De March

Presse médicale spécialisée
Philippe Léonard

Actualité hebdo
Nicolas Fontenelle

Nouveautés

SPÉCIAL ADF 1

PARCOURS DE FORMATION
Sur les traces d’un enseignant universitaire, d’une interne et d’une assistante
Romain Ceinos, Constance Cuny, Fabienne Rossignol

BRIDGE COLLÉ MONO-AILETTE

Il était une fois… le bridge collé en extension. Revue de littérature narrative
Pascal De March, Anne-Sophie Vaillant-Corroy, Sabine Wilk

À propos d’un bridge collé cantilever en céramique antérieur – 9 ans de suivi clinique
Gil Tirlet

Le cantilever céramique : et pourquoi pas l’ailette canine ?
Olivier Etienne

Bridge collé canin tout numérique : apport de la zircone multicouche
Léa Massé, Adrien Naveau

Bridge cantilever à appui vestibulaire et pontique ovoïde. À propos de cas cliniques
Michel Bartala

Découverte

Arts

Aux frontières de l’humain…
Thierry Leroux


ÉDITORIAL

Formons-nous

Comme tous les mardis soir, je relis les actualités de L’Information Dentaire avant le bouclage de la revue que vous avez en main. Ainsi que vous le constaterez dans les pages qui suivent, elles comportent nombre d’informations relatives à notre profession. Soudain, je m’arrête et je relis une phrase plusieurs fois : « Des actes de mutilation et de délabrements volontaires sur des dents saines ou sans pathologie notable et sans justification médicale. » Les mots sont violents, mais les actes réels. Cela me rappelle une affaire qui avait fait grand bruit il y a quelques années : un urologue, sans raison médicale, pratiquait l’ablation prostatique… avec les conséquences des chirurgies de l’époque sur les capacités viriles des pauvres patients.

Que penser de ces « professionnels » de la santé ? Défaut de formation ou dérive personnelle ? Sans doute un peu des deux, comme les maladies parodontales et le tabac qui est un facteur favorisant mais pas déclenchant… Le potentiel à sortir du droit chemin serait présent et le manque de formation « faciliterait » la réalisation d’actes non admissibles. J’entends par là des actes qui mettent en jeu l’intégrité physique et/ou psychologique d’un être humain et qui ne doivent pas être effectués – je ne parle donc pas de la lime endodontique fracturée ou de la coiffe inadaptée.

Oui, la formation continue est une nécessité. Toutes les formations de qualité, quel que soit leur mode de transmission (internet, livre, revue, conférence, travaux pratiques…) doivent faire partie intégrante de notre vie professionnelle. Et dans notre profession qui se spécialise de plus en plus, il me semble important que les affinités thérapeutiques ne fassent pas oublier les possibilités thérapeutiques. En effet, à la différence de la médecine où chaque spécialité est orientée vers une fonction, un organe, dans notre domaine, la majorité de nos « spécialités » – pour ne pas dire toutes – sont centrées sur les dents, l’odonte : parodontologie, odontologie pédiatrique, odontologie restauratrice, orthodontie, endodontie… Il est d’ailleurs amusant de voir que les traitements qui remplacent la dent ne contiennent plus le mot odonte : prothèse et implantologie.

Il m’apparaît donc primordial, avant de prendre une décision concernant le traitement de la sphère buccale, d’évaluer les différentes solutions thérapeutiques sans se centrer sur sa seule compétence de spécialiste.
Et seule la formation « ouverte » sur les différentes orientations de notre profession le permet. Ainsi, l’ADF est le lieu privilégié pour cette ouverture, offrant une diversité de conférences sur des thèmes couvrant toutes les orientations thérapeutiques. Formons-nous et anticipons 2023 et la certification obligatoire qui permettra, je l’espère, de limiter fortement les actes inadmissibles. Bonne lecture !

Michel Bartala, Rédacteur en chef


ADF 2021 : le congrès approche à grands pas !

Chirurgiens-dentistes qui souhaitent pouvoir à nouveau assister à des conférences en « présentiel », assistant.e.s qui ont tout donné pour aider les praticiens à rattraper le retard dû à la fermeture des cabinets lors du premier confinement, prothésistes qui ont vu leur activité sérieusement menacée lors de la mise à l’arrêt des activités de soin, étudiants dont le cursus a été particulièrement bouleversé en raison de la crise sanitaire, partenaires industriels qui ont dû s’adapter pour répondre aux demandes nouvelles des praticiens… tous sont impatients de se retrouver à l’occasion du plus grand congrès de chirurgiens-dentistes d’Europe.

Pour cette édition exceptionnelle, nous avons élaboré un programme avant tout destiné aux omnipraticiens qui souhaitent mettre en pratique dès le lendemain l’enseignement dispensé lors des conférences, des travaux pratiques et des démonstrations en live. L’alchimie d’un comité scientifique constitué de praticiens libéraux et d’enseignants hospitalo-universitaires a permis une synergie potentialisatrice des connaissances théoriques et des expériences cliniques. Avec un programme peaufiné pendant presque deux ans, le comité scientifique – Martine Bonnaure-Mallet, Élisabeth Dursun, Karim Nasr, Régis Nègre, Bernard Schweitz et Gauthier Weisrock –, le comité de pilotage – Joël Trouillet, Julien Laupie, Laurent Gineste et Christian Verner – ainsi que l’ensemble des conférenciers vont relever le défi de vous présenter des interventions avec un niveau de qualité exceptionnel.

Deux nouveaux formats apporteront une touche originale à ce congrès. Au cours des « MasterMatch », deux conférenciers débattront d’une thématique donnée et tenteront de convaincre l’auditoire. Les séances « Grand débat avec… » permettront aux congressistes de poser toutes les questions qu’ils souhaitent sur un sujet donné aux conférenciers experts en la matière.

En tout, 350 exposants occuperont les 13 500 m2 d’exposition sur les 4 étages disponible et plus de 100 séances auront lieu au cours des 5 jours du congrès. Les inscriptions déjà enregistrées sont en avance sur celles du dernier congrès et certaines séances affichent déjà complet ! Alors, n’attendez plus pour vous inscrire… et souriez, on va se retrouver !

Christian Moussally
Directeur scientifique du congrès ADF 2021