Éditorial
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Michèle Reners
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Occlusion, orthodontie et DTM : à la pointe des preuves actuelles
Collège National d’Occlusodontologie
Presse médicale spécialisée
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Amélogenèse imparfaite : prise en charge de l’enfance à l’âge adulte Suivi d’un cas clinique sur 11 ans
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Application clinique laboratoire : Ti-base : que coller dessus ? Pour quelles indications ? Partie 1 – Historique
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Le point sur les congés payés
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La saga de la dent d’or
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ÉDITORIAL
Faire face à l’imprévu
Tant dans nos vies privées que professionnelles, nous devons gérer des situations sans y avoir été préparés. Certains les accueillent aisément, persuadés qu’« il n’y a pas de problèmes, que des solutions » ! D’autres sont submergés et paralysés par le stress, incapables de réagir.
Concernant la planification des agendas, chacun anticipera la gestion des urgences à sa façon. Prévoir des plages libres est une solution. Un patient en détresse en raison d’une douleur aiguë ou d’un problème esthétique sera reconnaissant de bénéficier d’un rendez-vous rapide. Au contraire, si l’improvisation est votre truc, vous préférerez intercaler des patients supplémentaires par rapport au programme établi. À l’inverse des urgences, certains patients décommandent leur rendez-vous à la dernière minute – ou, carrément, ne préviennent pas. Là encore, une bonne organisation permettra de rappeler les patients en liste d’attente. La chance sourira peut-être au praticien, moins bien préparé, qui prendra le risque d’appeler un patient au hasard pour combler la plage vide ou qui en profitera pour raccourcir sa journée de travail en déplaçant d’autres rendez-vous et profitera de ce temps libéré.
L’imprévu, c’est aussi le patient qui vient en première consultation et chez qui on découvre une tumeur, comme illustré dans la rubrique « diagnostic différentiel » de ce numéro. Il faut tout d’abord la dépister, la diagnostiquer et puis, qu’elle soit bénigne ou maligne, l’annoncer, ce qui n’est pas chose facile. Autre pathologie à gérer avec tact : l’amélogenèse imparfaite. Cette pathologie, qui reste heureusement rare, peut engendrer un traumatisme psychologique chez les enfants atteints, comme vous le lirez dans les deux articles de Xavier Bondil. La prise en charge doit être complète et cet aspect psychologique ne peut être omis.
La qualité de la relation avec le prothésiste est un autre pan de notre exercice qui peut éviter les désagréments inopinés. Il faut réagir en bon binôme pour éviter les mauvaises surprises et partager les responsabilités. L’article d’Hélène et Didier Crescenzo nous rappelle certains des paramètres à prendre en compte pour pérenniser nos prothèses.
Et puis il y a tous les problèmes matériels… La panne d’un instrument ou d’une machine. Personne n’est à l’abri, et on a beau être prudent, il est impossible de tout contrôler.
La liste des imprévus est longue, ils génèrent du stress pour l’équipe dentaire et les patients. Pour éviter d’être déstabilisés lorsqu’ils surviennent, préparez-vous au mieux avec une organisation adaptée à votre style. L’Id peut vous y aider. Mais soyons réalistes, il est impossible de se préparer à tout. C’est le propre – et le sel – de la vie : nul n’est censé prévoir l’imprévisible.
Michèle Reners, Rédactrice en chef