Avant-propos
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Michel Bartala
Actualités
Revue de presse
Usures localisées et approche pluridisciplinaire minimalement invasive
Pascal De March
Presse médicale spécialisée
Philippe Léonard
Actualité hebdo
Nicolas Fontenelle
Formation – Spécial Faculté de Lille
L’orthodontie dans le traitement des lésions érosives. Rapport de cas et revue de la littérature
Arthur Thorez, Emmanuelle Bocquet, Philippe Boitelle
Poser la digue : un geste barrière, une pratique sûre et confortable
Romain Degaey, Alain Gambiez, Dominique Lunardi, Lieven Robberecht
Restauration unitaire supra-implantaire : comment faire les bons choix ?
François Boschin, Marion Dehurtevent, François Descamp
Lésion nerveuse du nerf alvéolaire inférieur lors d’une pose implantaire. Comment la diagnostiquer et la traiter ?
Emilie Gontier, Gilbert Nafash, Olivier Leclercq, Laurent Nawrocki
Les résorptions externes inflammatoires post-traumatiques
Caroline Leverd, Thomas Trentesaux, Alain Gambiez, Caroline Delfosse
Dépistage d’une dysfonction temporo-mandibulaire avant réhabilitation implanto-portée chez l’édenté en secteur postérieur
Mathilde Savignat, Mickaël Cotelle, Pascal Béhin
Découverte
Art
Chapeau, Napoléon ?
Thierry Leroux
Avant-propos
Université, formation, progression…
Les changements profonds sont toujours longs à installer, à devenir la norme. La vision qu’ont certains praticiens de leur Université, des Universités, est souvent empreinte de carence, de défaillance, de retard. L’image qu’ils se sont forgée me semble déformée par le prisme de leur jeunesse, quand ils ne pouvaient encore juger leur formation à l’aune de leur maturité professionnelle. Les étudiants sont souvent dans la seule recherche du « passage » dans l’année supérieure. Atteindre le Graal de la validation… pas toujours liée à la compréhension. C’est normal, « il faut que jeunesse se passe ». On note d’ailleurs un comportement très différent chez les étudiants « passerelles », qui bénéficient déjà d’une formation et ont choisi de changer d’orientation. Ils font preuve d’une plus grande maturité, d’une motivation fondée sur des facteurs plus « profonds ». Ils ont une vision claire du parcours qu’ils souhaitent suivre. Ils viennent pour se former, pas seulement pour valider.
Les études universitaires nous fournissent les bases nécessaires à l’exercice de notre profession. Mais les enseignements dispensés vont bien au-delà, grâce à l’implication des enseignants, à leur volonté de transmettre. Les différentes éditions que nous avons consacrées à des Universités (Toulouse, Bordeaux, Strasbourg, Nice et aujourd’hui Lille) nous montrent, en pratique, tout ce que peuvent nous apporter nos Universités. La formation dite « privée », non institutionnelle, est évidemment une composante devenue essentielle dans la formation continue, qui progresse notamment grâce à la diversité des propositions. Elle permet à chacun de trouver la thématique la plus appropriée à ses souhaits : revoir les bases, progresser pour s’épanouir dans son métier.
Comme pour toute profession, notamment médicale, notre formation continue doit permettre de garantir aux personnes ayant recours à nos compétences une prise en charge « optimale ». Notre capacité à offrir cette prise en charge médicale optimale a été trop souvent oubliée – et de façon répétée récemment – par les instances gouvernementales (lire les actualités). Ces « oublis » vis-à-vis des chirurgiens-dentistes, notamment de nos internes dans les dernières semaines, doivent nous faire prendre conscience que nous devons rester solidaires, tous acteurs de la formation, de la profession, en acceptant, en partageant nos forces, nos faiblesses, nos différences. Comme l’ont montré les dernières élections URPS, poursuivre l’effort pour qu’un jour une majorité de nos consœurs et confrères s’intéressent à leur profession et à leur formation. Et les Universités ont leur rôle à jouer !
Michel Bartala, Rédacteur en chef
Éditorial
Mutualiser les savoirs au service du patient
La prise en charge globale du patient est un impératif crucial pour le chirurgien-dentiste.
De cette prise en charge globale découle très fréquemment la nécessité de mettre en place une thérapeutique pluridisciplinaire en tenant compte des antécédents personnels médicaux et dentaires du patient, sans oublier la motivation et les moyens financiers.
Ce numéro, réunissant des articles écrits par des praticiens libéraux et hospitalo-universitaires de la Faculté de Chirurgie Dentaire de Lille, montre la qualité intellectuelle et pratique qu’apporte un travail en commun des différentes disciplines qui font la richesse de notre métier.
De l’enfant à l’adulte denté, édenté partiel ou complet, cette édition permet de mettre la lumière sur des collaborations (endodontie-odontologie pédiatrique, occlusodontie-prothèse, implantologie-prothèse ou encore orthodontie-prothèse) dont l’ultime but est la réhabilitation de la cavité buccale, et la pérennité des fonctions et de l’esthétique des patients.
Cette mutualisation des savoirs est partagée au sein de la formation continue dispensée par la Faculté de Lille. Différents Diplômes Universitaires (DU) et Attestations Universitaires d’Études Complémentaires (AUEC) y sont proposés.
Situés à un carrefour de l’Europe, nous serons heureux de vous recevoir pour partager la révolution dentaire avec vous.
Emmanuelle Bocquet, Doyen de la Faculté d’Odontologie de Lille