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Éditorial
Bonne année !
3, 2, 1… Bonne année ! » L’ampleur de cette expression de joie et d’espoir a diminué ce 31 décembre 2020. D’abord, le nombre réduit de personnes lors du réveillon a forcément amoindri la puissance des clameurs accueillant la nouvelle année. Ensuite, les vœux de 2020 ayant laissé quelques déceptions, la prudence a gagné certains qui, pour 2021, n’ont plus rien osé souhaiter. Pourtant, ces déclarations d’espoir, ces vœux de bonheur sont autant d’occasions d’attiser ou de réveiller des liens relationnels, qu’ils soient exclusivement affectifs ou juste professionnels. C’est un bel instant d’empathie mutuelle, et ces pensées des autres ou pour les autres ne peuvent qu’engendrer de la sérénité, de la délicatesse, sentiments dont on ne se rassasie pas.
Le premier évènement médical de cette nouvelle année semble être l’arrivée d’un vaccin permettant de limiter la propagation de la Covid-19 et les conséquences de la contamination (pouvant être dramatiques), et de retrouver la vie sociale qui nous manque tant. Comme toujours face à toute nouveauté, médicale ou autre, trois types de populations apparaissent : les sceptiques, les enthousiastes et les « analystes ». Cette dernière position nécessite cependant des compétences certaines dans le domaine concerné par la nouveauté. Un exemple – sans prétention scientifique, juste à titre observationnel – dans notre domaine montre la complexité du positionnement face à une « avancée » médicale : les implants ostéointégrés. Lorsqu’ils sont apparus, des praticiens ont plongé dans cette révolution du traitement de l’édentement et d’autres, plus inquiets, ont mis des années à intégrer cette thérapeutique.
L’expérience commune de notre profession semble prouver l’intérêt et l’importance de cette technique, mais nous a aussi montré les risques, les échecs, et précisé les indications. La progression par l’expérimentation. En médecine, cette acquisition de la connaissance au cours du temps, malgré tous les protocoles de sécurité indispensables déployés avant la mise à disposition d’un traitement, peut malheureusement avoir des conséquences individuelles, dont le pourcentage reste toutefois faible pour la grande majorité des cas. Face à ces innovations, nous sommes comme nos patients, nous voulons que s’applique le devoir d’information et nous espérons pouvoir faire confiance aux compétences des « initiés » pour prendre notre propre décision.
Alors espérons que 2021 apportera une solution à cette pandémie. En formulant cet espoir, toute l’équipe de l’Information dentaire vous souhaite une merveilleuse année remplie de doux moments et de belles lectures où l’innovation s’entoure de compétences.
Michel Bartala, Rédacteur en chef