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ÉDITORIAL
Une rentrée
pour sortir…
Avez-vous passé un bel été ? Cette question sympathique que l’on échange avec nos patients, nos collaborateurs, a un retentissement particulier cette année. Une sorte de dichotomie, presque idéologique, mais cependant classique, semble avoir partagé notre pays. D’un côté, les parfaitement optimistes pour qui rien ne change : la vie a repris « presque » normalement depuis le 11 mai. Les gestes barrières, le masque ? Ils y pensent, ne s’opposent pas vraiment, mais est-ce réellement utile ? « Il faut bien vivre, non ?! » De l’autre côté, les infiniment pessimistes qui pensent que tout doit s’arrêter : les relations sociales, les déplacements, quitte à passer un été en mode « bunker ». Il est toujours intéressant d’entendre les positions diamétralement opposées, parfois jusqu’au-boutistes, suscitées par les sujets de société. Car le positionnement réaliste, lucide, se situe souvent dans un espace entre deux. Et sur le chemin, la visualisation nette des bordures permet de ne pas tomber, de ne pas s’égarer.
Notre mode de vie semble en effet avoir changé, plusieurs attitudes sociales s’estompent, de nouveaux principes comportementaux nous sont proposés. Si certaines décisions peuvent apparaître troublantes, confuses, le respect des recommandations me semble s’accompagner d’une plus grande sérénité. Ces lignes de conduite collectives se heurtent souvent à une inconnue : la capacité d’une société, d’un groupe, d’une profession à y adhérer totalement. Les doutes sont souvent initiés, amplifiés par la cacophonie médiatique et sa propagation. Si la liberté d’expression est essentielle, elle ne doit pas nuire à l’efficacité de l’action. En effet, avant l’avènement des réseaux sociaux, seules les personnes susceptibles d’apporter une compétence aux débats voyaient leurs idées diffusées.
Aujourd’hui, les moyens de communication ouvrent une tribune à toute personne souhaitant s’exprimer. Cela a l’avantage de multiplier les positions, de faire fleurir les opinions et d’ouvrir d’autres horizons. Cette foison de messages implique en revanche une analyse plus fine du public récepteur. Tous les « diffuseurs » ne sont pas fiables, la compétence dans un domaine ne se résume pas à une belle communication. La forme doit permettre de transmettre un fond, une connaissance solide, établie. Alors sachons écouter les compétences pour que cette rentrée nous permette, par nos réflexions et nos comportements, de sortir de cette situation et d’une communication d’image vide de sens.
La liberté est une priorité même si, en société, il faudrait parfois la canaliser.
Je vous souhaite une très belle rentrée.
Michel Bartala, Rédacteur en chef