Éditorial
Nissa la Bella I Lire ci-dessous
Laurence Lupi, Doyenne de la Faculté de chirurgie dentaire de Nice
Actualités
Revue de presse
Lichen plan buccal et transformation maligne I Lire >
Pascal De March
Presse médicale spécialisée
Philippe Léonard
Actualité hebdo
Nicolas Fontenelle
Se former
Faculté de Nice
Coordination scientifique Sophie-Myriam Dridi
Perte des incisives temporaires : faut-il les remplacer ? I Lire >
Clara Joseph, Victoria Bertrand, Elody Aeïm, Michèle Muller-Bolla
Prise en charge des défauts parodontaux dans le cadre des traitements orthodontiques : avant, pendant ou après le traitement. À propos d’un cas clinique I Lire >
Caterina Masucci, Arlette Oueiss, Vincent Browarski, Armelle Manière-Ezvan, Sophie-Myriam Dridi
Du microbiote oral symbiotique au microbiote parodontal dysbiotique I Lire >
Sophie-Myriam Dridi, Séverine Vincent-Bugna
La pluridisciplinarité au cœur de la gestion thérapeutique des réhabilitations esthétiques I Lire >
Romain Ceinos, Marie-France Bertrand, Arlette Oueiss
Traiter, retraiter endodontiquement, pour implante I Lire >
Catherine Ricci, Etienne Medioni
Le numérique en prothèse odontologique. Optimisation des étapes diagnostiques et thérapeutiques I Lire >
Olivier Laplanche, Eric Leforestier, Yves Allard, Bernard Zarb, Marc Bolla
Nouveaux formats pédagogiques en occlusodontologie grâce à l’outil Modjaw® I Lire >
Julien Dubromez, Nicolas Bonnet, Yannick Tillier, Elodie Ehrmann
Art
Nice, bénie des anges I Lire >
Thierry Leroux
ÉDITORIAL
Nissa, la Bella
Qu’est ce qui vient à l’esprit quand on évoque Nice ? La baie des anges, une région bénie des dieux où le soleil est roi… Il n’est que temps de montrer que Nice est aussi une belle université où s’expriment de nombreux talents. Soleil et travail, loin d’être antinomiques, peuvent au contraire conduire à une formidable alchimie où l’utile se mêle à l’agréable pour mieux atteindre les objectifs (élevés !) fixés.
Nice est dans un tout.
Ce numéro est une formidable occasion de montrer que les enseignants-chercheurs, hospitalo-universitaires, ne sont pas de poussiéreux exaltés des laboratoires et des bibliothèques ! Bien sûr, notre rôle d’enseignant nous impose le respect de l’evidence-based dentistry, l’université « biberonne » les confrères et doit leur inculquer le raisonnement scientifique, la rigueur, l’exactitude et la précision.
Chez nous, la transmission est une passion, qui se partage… Elle évolue et se modernise. Ainsi, une discipline aussi ardue que l’occlusodontie utilise le numérique et emporte avec bonheur les étudiants vers l’acquisition des compétences.
On enseigne bien ce que l’on pratique : l’excellence du « prendre soin » des patients est également une priorité : nous formons nos étudiants à des prises en charge complexes, ne serait-ce que par le public auquel elles s’adressent (l’enfant, la personne âgée) ou par la technicité des actes qu’elles imposent.
La recherche est le dernier pilier sur lequel nous nous appuyons. C’est véritablement l’alter ego indissociable de l’enseignement, qui l’aide à rester toujours à la pointe des dernières découvertes. La recherche devient vite une inclination pleine d’ardeur et certains étudiants souhaitent la partager très tôt avec nous, à travers un double cursus. Nos laboratoires sont des pépinières d’idées qui, par une riche proximité avec des scientifiques, nous incitent à repousser toujours plus loin les limites de territoires inconnus. Demain, l’analyse du biofilm oral nous révélera sans doute beaucoup d’informations sur la santé générale des individus.
Au-delà de la formation académique, ce sont bien des valeurs que nous souhaitons transmettre à nos étudiants et faire rayonner à partir de notre université. Des valeurs de partage, d’appartenance à une communauté, l’envie de donner un peu de soi pour faire progresser le collectif. Ainsi, grâce aux efforts et à l’implication de certains enseignants, de nouvelles coopérations se tissent et de nombreuses actions humanitaires se développent à Nice, sous l’égide des relations internationales.
Ce partage, nous le souhaitons aussi avec nos confrères libéraux, bien sûr. A travers la formation continue et les stages que les étudiants effectuent dans les cabinets de ville, qu’il s’agisse de stages d’observation, accessibles dès les premières années du cursus, ou de stages d’initiation à la vie professionnelle, en 6e année. L’université ne doit pas se couper du terrain qui sera très vite le lieu d’exercice des étudiants.
Après la lecture des articles, nous espérons sincèrement que nous vous aurons donné l’envie de vous rapprocher de l’université, pour réenchanter le « vivre ensemble ».
Puisse l’université devenir, comme le disait Victor Hugo, cette « faucille d’or dans le champ des étoiles, qui a toujours fait rêver ».
Laurence Lupi
Doyenne de la Faculté de chirurgie dentaire de Nice
