Éditorial
Soins et argent… – Lire ci-dessous
Michel Bartala
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Edito
Soins et argent…
Contraste étonnant au journal télévisé de 20 heures : les rues totalement vides de la ville chinoise de Wuhan suite à l’apparition du coronavirus et les rues pleines de monde en France suite aux réformes des retraites et de la crise hospitalière. À l’heure, où j’écris ces lignes, l’évolution en France de ce coronavirus est réduite à quelques cas. Mais au vu de la rapidité de la contamination en Chine, avec un nombre de décès s’alourdissant, il convient de rester prudent, même si les spécialistes interrogés indiquent qu’il n’y a pas de raison de paniquer. Lors de ce type d’évènement, on constate d’ailleurs à chaque fois que notre service de santé est réactif, preuve, s’il en était besoin, de la compétence globale de notre médecine.
Les médecins, des chefs de service aux internes, les infirmières et tous les personnels de santé assurent le bon fonctionnement hospitalier pour nous permettre à tous d’être en bonne santé. Le pourront-ils encore longtemps ? Le vacarme assourdissant généré par la réforme des retraites, avec la puissance de blocage des protagonistes, a rendu moins audible le mal hospitalier. La prise en main du service de santé par des agents comptables a gommé une bonne partie de la ligne « soins de l’humain ». On traite des cas, on supprime des lits et on dresse le bilan chiffré des entrées et des sorties, là où les soignants ont vu des malades, qu’ils ont traités, leur permettant de regagner leur foyer. Non, je ne néglige pas l’aspect financier d’une activité de soin, car, oui, j’ai conscience du coût et de la nécessaire rentrée d’argent. Mais dans le soin, quand la rentabilité l’emporte sur l’humanité, le patient est en danger. Le financier est souvent associé au papier. Ce poids administratif pèse sur le raisonnement médical, le parasitant, l’éloignant du raisonnement premier : bien soigner.
Dans un raccourci rapide, c’est ce que nous vivons désormais dans nos cabinets, davantage de papier, davantage de contraintes pour moins de temps à consacrer à l’essentiel : nos patients.
Michel Bartala, Rédacteur en chef