Description
Éditorial – Histoire
Michel Bartala
Revue de presse – Intelligence artificielle en odontologie… Lire >>
Pascal De March
Presse médicale spécialisée – Philippe Léonard
Actualité hebdo
Nicolas Fontenelle
Se former
Spécial – ADF 2019
Le mot du président et du secrétaire scientifique
Des réponses aux problématiques, des avancées scientifiques
Marwan Daas, Tchilalo Boukpessi
Bibliographie
Le choix du comité scientifique
Delphine Maret-Comtesse, Alexia Marie-Cousin,
Karim Dada, Vincent Blasco-Baque
Parcours de formation
Sur les traces d’une assistante, d’un interne, d’une praticienne libérale, d’un prothésiste et d’un enseignant universitaire
Anne Blondeau, Paul Walter, Amélie Riffault, Alexandre Bienfait, Rémi Esclassan
Évolutions thérapeutiques
Prothèse amovible complète immédiate et flux numérique.
À propos de deux cas cliniques
Catherine Millet, François Virard, Guillemette Lhienhart, Maxime Ducret
La zircone est-elle une alternative au titane en implantologie orale ?
Philippe Duchatelard
Réflexion Transmettre, c’est rester vivant
Karen Taieb
Rencontre Gilmé Albuffy : à la Réunion, un dentiste en chaussures de trail…
S’évader
Art
Trois expositions pour célébrer la Belle Époque de Paris capitale mondiale des arts
Thierry Leroux
Gastronomie
Six adresses parisiennes sélectionnées pour votre séjour parisien
Jean Malcor
Edito
Histoire…
Le passé, c’est le passé. » Une fois cette phrase assénée, j’ai vu la personne à qui elle s’adressait bien soulagée, mais aussi un peu désemparée. Cette formule peut en effet être vécue ou perçue de deux façons.
Première interprétation : seul compte le moment présent. Ce qui est passé, voire dépassé, n’a plus d’importance. Lorsque les événements antérieurs auxquels on se réfère ne sont pas glorieux, cette lecture peut sembler « avantageuse », donnant à l’oubli la vertu du pardon.
Seconde interprétation : accorder aux circonstances passées le bénéfice de l’expérience. Dans la pratique clinique, si l’expérience personnellement vécue est fondamentale pour l’évolution de chacun, la mémoire collective, l’expérience partagée apporte aussi des informations souvent précieuses, pouvant éviter que l’apprentissage tourne au carnage. De plus, la connaissance de l’histoire d’une technique, d’une thérapeutique, permet souvent d’en apprécier l’évolution, voire d’en stimuler la progression. La dernière pierre de la pyramide ne peut tenir au sommet que si la base est solide. Ce constat conduit à l’écoute du vécu. Certes, le rapport de cas n’a pas la valeur scientifique d’une étude randomisée en double aveugle ou d’une revue systématique de la littérature, mais il constitue bien souvent un élément de réflexion venant enrichir notre « bibliothèque » de solutions thérapeutiques.
Le congrès de l’ADF est ainsi toujours un moment où l’on peut assister à des interventions ravivant les connaissances et d’autres nous projetant vers des évolutions prometteuses. Un concentré d’expériences et d’expérimentations. Si le passé médical est parfois en effet dépassé dans la technique, la connaissance de l’histoire d’une profession est importante, car elle remplit au moins un devoir de mémoire et de reconnaissance de tous ces hommes et femmes des professions médicales qui, par leur intelligence, leur clairvoyance, leur imagination et leur travail, ont fait progresser le « savoir soigner ». Le Professeur Louis Lareng, inventeur du SAMU et défendeur de la télémédecine, fait partie de ces hommes que la société civile peut remercier chaque jour.
Le passé peut donc parfois être oublié, mais l’histoire doit perdurer pour permettre à la société d’évoluer…
Michel Bartala
Rédacteur en chef