Un nouvel outil pour les traitements esthétiques
Il existe différentes descriptions de ce type de projet (CAD-CAM, Digital Smile Design, Custom Smile Design) [1, 2, 3]. Ce qui est détaillé dans cet article est fondé sur le même principe, mais a été développé à notre convenance au fur et à mesure des traitements et des difficultés rencontrées, notamment dans des situations où les réductions sont incontournables. Dans ces cas, avant même la réalisation de cires de diagnostic (wax-up) ou de masques de prévisualisation (mock-up), des moyens pour visualiser le projet ont dû être trouvés.
L’ensemble de ces moyens représente le VEP. Cet article montre, à partir d’un cas clinique, les différentes étapes de son élaboration et les avantages que le praticien peut en tirer cliniquement. Il explique notamment comment, sans aucune mutilation dentaire, le VEP offre des mesures précises pour élaborer les cires de diagnostic. Auparavant, un rappel sur le préalable incontournable que constituent les photographies est proposé.
Les différentes prises de vue
Avant de se lancer dans un VEP, le praticien ou le prothésiste doit effectuer un bilan photographique précis, afin de pouvoir faire l’analyse esthétique du patient avec les plans et cadrages adéquats. Sans ces éléments, le VEP est impossible.
Pour effectuer un VEP, le praticien doit prendre deux empreintes (maxillaire et mandibule) et réaliser six photos :
– trois portraits de face : lèvres au repos, sourire posé et large sourire spontané ;
– trois photos antérieures intra-buccales : une en OIM (Occlusion d’Intercuspidation Maximale), une en bout à bout et une de la zone concernée du maxillaire ou de la mandibule avec un élément noir favorisant le contraste (« contrastor »).
Les figures 1 à 7 indiquent les impératifs à respecter, d’abord pour les portraits, puis pour les photos intra-buccales.
Les points importants pour les portraits de face
Ils sont au nombre de quatre.
• Axe pupillaire/médian (fig. 1a et b)
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