De quoi s’agit-il ?
Sous le terme de rhinite allergique, on désigne l’ensemble des manifestations cliniques engendrées par le développement d’une inflammation de la muqueuse nasale en réponse à l’exposition à un allergène.
Quelques chiffres
La rhinite allergique est une pathologie très fréquente. Elle affecterait au moins 25 % de la population générale des pays industrialisés comme la France*.
Sa fréquence a été multipliée par quatre au cours des trois dernières décennies… sans que l’on sache précisément pourquoi (source INSERM) !
*G. Dutau. La Lettre de l’ORL, janvier-février-mars 2013 ; 332 : 13-15.
Quels sont les allergènes le plus souvent responsables ?
Tous âges confondus, les trois plus importants pourvoyeurs de rhinite allergique sont par ordre décroissant : les acariens (poussière de maison), les pollens de graminées et les poils de chats.
Et sur le plan professionnel ? Les principaux allergènes responsables de rhinites allergiques d’origine professionnelle sont les farines, les persulfates, les protéines du latex et les acariens ; et les principaux secteurs d’activité concernés sont la boulangerie et l’industrie alimentaire, la santé, la coiffure, et l’entretien et le nettoyage (source INRS).
Comment se manifeste-t-elle ?
La rhinite allergique se caractérise généralement au plan clinique par la triade symptomatique : éternuements, rhinorrhée claire (bilatérale) et obstruction nasale (par congestion veineuse de la muqueuse) ; au moins deux de ces symptômes sont présents chez plus de 85 % des malades.
Elle se manifeste également parfois par un prurit nasal ou vélopalatin, un jetage (écoulement nasal) postérieur, des sensations de pesanteur de la face (voire des céphalées), des troubles transitoires
de l’odorat (hyposmie) ou bien encore des symptômes oculaires (rougeur, larmoiements…) en cas de conjonctivite associée.
Quels traitements proposer ?
Le traitement de la rhinite…