Comment l’expliquer ?
La crise de migraine résulterait d’une activation de certaines régions du cerveau, activation responsable d’une vasoconstriction de certaines petites artères du cortex cérébral (certains parlent « d’orage vasomoteur ») et, vraisemblablement, d’une dérégulation des systèmes de contrôle de la douleur.
Migraine… avec ou sans aura ?
Classiquement, on distingue deux grandes formes de migraine : la migraine sans aura (80 % des cas) et la migraine avec aura (20 % des cas) ; la première étant autrefois parfois dénommée migraine commune et la seconde migraine accompagnée.
L’aura correspond aux troubles neurologiques (d’installation progressive) qui parfois accompagnent (généralement précèdent) les maux de tête : troubles visuels (scotome scintillant), sensitifs (paresthésies), aphasiques (manque du mot) ou/et, mais plus rarement, moteurs.
Facteurs favorisants
Parmi les nombreux facteurs (ou situations) susceptibles de favoriser l’apparition decrises migraineuses, on retiendra notamment :
– les situations de stress ou, à l’opposé, de “récupération” ;
– la fatigue, l’excès ou le manque de sommeil ;
– la menstruation, l’ovulation, la prise de contraceptifs oraux (l’influence des hormones sexuelles féminines sur la migraine est incontestable !) ;
– l’ingestion de caféine (parfois son manque !), d’alcool ou/et d’aliments contenant de la tyramine (fromages), de la phényléthylamine (chocolat), des dérivés nitrés (bacon) ou du glutamate (cuisine asiatique) ;
– certaines odeurs (tabac) ou bien encore conditions climatiques (baisse de la pression atmosphérique).
Source : www.sosmigraine.com
Sur quel(s) élément(s) repose le diagnostic ?
Le diagnostic de migraine (avec ou sans aura) repose sur des critères très précis. Ces derniers, établis par l’International Headache Society (IHS), sont rapportés dans le tableau ci-dessous.
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