Edito
À bouche que vœux-tu ?
Marlène Ferreira, Rédactrice en chef adjointe I Lire ci-dessous.
Agenda
Actualité
Nicolas Fontenelle
Formation
Le rôle de l’assistant(e) dentaire dans la chirurgie des dents de sagesse
Louis Huault, Yvan Fronty
L’halitose : prise en charge au cabinet dentaire
Jean-Marc Dersot
Les sachets de stérilisation au cabinet dentaire
Éric Bonte, Charlotte Ablard
Création de gabarits de sachets thermosoudés pour la stérilisation
Lindsay Bruneau
Le sens du geste
Gérard Duminil
Horizons
Les réseaux sociaux, un puissant moyen de communication
Marlène Ferreira
Éditorial
Fidèles au poste
Le 11 mai 2020, les cabinets dentaires rouvraient leurs portes avec anxiété, et tous les protocoles sanitaires à mettre en place pour sécuriser leur activité. La santé bucco-dentaire des Français postconfinement s’était fortement dégradée avec des soins laissés en attente. Mais nous pouvions de nouveau soigner nos patients.
Un an après, où en est-on ? A-t-on moins peur ? Est-on moins fatigué, moins stressé ?
Les cabinets dentaires sont devenus des endroits sûrs et ce, aussi, grâce à l’assistant(e) qui met tout en œuvre pour que les patients soient sereins et que le chirurgien-dentiste puisse exercer son art dans de bonnes conditions.
La gestion du cabinet, surtout de l’agenda, s’organise au gré des différentes mesures annoncées par le gouvernement et de l’exode des patients qui en découle. L’organisation personnelle devient difficile lorsque l’on a des enfants. Faudrait-il choisir entre son rôle de parent et celui d’assistant(e) ?
Je tire mon « calot » à notre profession, encore trop mal connue par le grand public. Nous devons continuer à nous mobiliser pour avoir gain de cause, pour être admis prioritairement à la vaccination – comme tous les autres professionnels de santé –, pour gagner le droit de confier nos enfants aux écoles restant ouvertes pendant les confinements… Afin, tout simplement, de pouvoir continuer à travailler, puisque l’assistant(e) dentaire est un pilier du bon fonctionnement du cabinet dentaire, de son asepsie rigoureuse, surtout dans le contexte sanitaire actuel.
Nous sommes professionnels de santé, et c’est tous ensemble, en élevant nos voix, que nous serons reconnus comme tels, sans avoir à justifier ce statut qui est le nôtre de plein droit.
Ne soyons pas les oubliés de la santé bucco-dentaire !
Continuons à aspirer (dans la bouche du patient aussi !) à un retour à une vie « semi-normale », à un verre entre amis cet été en terrasse, à pouvoir de nouveau enlacer nos aînés, à aimer la vie, et à en profiter !
Prenez soin de vous.
Marlène Ferreira, Rédactrice en chef adjointe