La dent contreplaque : considérations fonctionnelles et esthétiques

  • Par
  • Publié le . Paru dans Stratégie Prothétique n°5 - 30 novembre 2013 (page 359-368)
Information dentaire
Quelles sont les indications de la dent contreplaque ? Quels en sont les types ? Comment réaliser la partie cosmétique de la dent ?

Pour le patient, les objectifs d’une prothèse amovible partielle sont de rétablir ses différentes fonctions (mastication, phonation, déglutition, esthétique). À cela, le praticien doit aussi rechercher et obtenir la rétention, la stabilisation, la sustentation du châssis en évitant toute action iatrogène à l’encontre des structures ostéomuqueuses sous-jacentes et des dents restantes de manière à assurer la pérennité (1).

Parmi les composants d’une prothèse partielle amovible à châssis métallique, la dent contre-plaque est un élément important mais souvent méconnu. Ce composant, également appelé dent contreplaque ou dent massive, est une dent prothétique métallique conçue en même temps que le châssis et pouvant recevoir une incrustation cosmétique (2, 3). Peu d’auteurs se sont intéressés à ce type de dent prothétique comme en témoigne le faible nombre de références bibliographiques à son sujet. Néanmoins, elle possède des indications très précises et multiples. Le but de cet article est d’en dresser une synthèse et d’exposer, au travers de cas cliniques, une approche esthétique originale.

PROBLÈMES EN SITUATION CLINIQUE

En prothèse partielle amovible, les indications de ce type de composant sont liées au manque d’espace prothétique, à la réalisation de prothèse composite, et à la recherche de l’esthétique.

Réduction de l’espace prothétique

L’espace prothétique peut se définir dans les trois dimensions du secteur édenté.

Sens vertical : la hauteur prothétique utilisable (HPU) correspond à la distance séparant le sommet de la crête des dents antagonistes ou du plan occlusal. Dans l’idéal, au niveau antérieur, cette hauteur est d’environ 4 mm et au niveau postérieur d’environ 7 mm (fig. 1).

Sa réduction se révèle être, souvent, un obstacle majeur à la réalisation d’une reconstitution prothétique satisfaisant…

Cet article est réservé aux abonnés.
Pour lire la suite :

Vous êtes abonné.e ? Connectez-vous
Mot de passe
oublié ?

Vous pouvez également :

Acheter l'article En version numérique
Acheter le numéro À l'unité

Thèmes abordés

Sur le même sujet

Prothèse

Article réservé à nos abonnés Évaluation automatisée des préparations : mise en place d’un protocole inter-universitaire

L’intégration biologique, mécanique et esthétique des prothèses dentaires dépend en grande partie de la préparation [1, 2]. Même si cette...
Prothèse

Article réservé à nos abonnés Réhabilitation prothétique en situation d’oligodontie : apport du flux numérique

L’oligodontie se définit comme l’absence congénitale de plus de 6 dents, à l’exception des dents de sagesse [1]. Cette anomalie...
Prothèse

Article réservé à nos abonnés Mieux prendre en charge les réhabilitations complexes supra-implantaires avec le numérique

Les patients qui consultent pour des réhabilitations complètes ont pour doléances de manger et d’avoir, si possible, une prothèse fixe, esthétique,...
Prothèse

Article réservé à nos abonnés Évaluation de l’usinabilité et des propriétés mécaniques de blocs pour CFAO

Les restaurations par CFAO représentent une part importante de notre pratique quotidienne [1]. à cet effet, les fabricants de produits...
Prothèse

Article réservé à nos abonnés Contribution du numérique dans l’amélioration d’un obturateur palatin : du diagnostic à la conception

L’avènement des technologies numériques a introduit des changements significatifs dans de nombreux domaines de la pratique médicale. En chirurgie dentaire,...
Prothèse

Article réservé à nos abonnés Flux numérique dans le protocole thérapeutique d’un cas d’usure pathologique

L’usure dentaire pathologique ou excessive, d’origine non carieuse, est de plus en plus fréquente dans la population. Ces situations d’usure...