Présentation de trois cas cliniques
Comparée aux techniques radiographiques conventionnelles, comme la radiographie panoramique, la transcrânienne et les coupes Scanora, le cone beam permet une évaluation morphologique dynamique et surtout tridimensionnelle, par le développement de modèles virtuels en 3D, tout en délivrant une quantité considérablement moindre de rayons X. La prise de clichés est plus facile et plus confortable qu’au moyen de la tomodensitométrie (scanner), la qualité de l’image est bien meilleure et le coût en est nettement moindre [1]. Contrairement à la radiographie conventionnelle qui donne des images avec superposition de structures osseuses adjacentes, ce qui rend l’interprétation difficile et incertaine, la technique cone beam permet de visualiser clairement les ATM sans interférence de structures anatomiques avoisinantes [2].
Elle permet en outre de détecter les modifications osseuses mineures (indétectables au moyen des techniques radiographiques conventionnelles) [3]. La technique de reconstruction en 3D présente en plus un intérêt didactique, qui permet aux praticiens une meilleure compréhension de la situation par une visualisation spatiale de l’image.
Enfin, le cone beam est un moyen précis d’évaluation du volume osseux [3] pour établir, à titre indicatif, les modifications morphologiques du condyle résultant de diverses pathologies. Les données volumétriques obtenues sont utiles pour comparer les côtés gauche et droit de la mandibule et être en mesure d’évaluer l’asymétrie entre les deux condyles dans les divers types de malocclusion. Plus généralement, il rend possible la réalisation de coupes épaisses comme une reconstruction panoramique volumique ; la sélection des densités les plus élevées permet d’isoler les structures osseuses et dentaires [4].
Intérêt du cone beam dans les diverses pathologies de l’ATM
À l’issue d’une évaluation clinique, la technique cone beam est recommandée en cas de besoin d’évaluation…