La chirurgie implantaire n’est plus limitée à des spécialistes ; les omnipraticiens réalisent souvent eux-mêmes la pose chirurgicale des implants. La demande de formation est importante et en augmentation constante [1].
L’implantologie, comme les différentes composantes de la dentisterie, requiert une maîtrise des gestes, associée aux connaissances théoriques.
En chirurgie, les gestes s’acquièrent à travers la pratique. Or il est difficile de proposer à tous une pratique de ces interventions sur patients. Des modèles pédagogiques simplifiés sont une aide importante pour ces « training ».
La formation liant dissection anatomique sur têtes humaines(fig. 2) à l’apprentissage chirurgical est donc une bonne alternative.
Mais la finalité indiscutable de la dissection anatomique, complément indispensable à la connaissance des risques chirurgicaux, doit avoir pour objectif essentiel l’étude des structures anatomiques en relation avec le geste chirurgical(fig. 3).
Une étude Australienne de 2007 [2] montre qu’en anatomie, parmi divers supports éducatifs, les étudiants en médecine préfèrent la dissection sur têtes humaines. Ainsi, ils appréhendent mieux les différentes structures anatomiques dans les trois dimensions de l’espace (3D). En simulant les gestes cliniques, ils gagnent en confiance et en précision. En effet, le mode d’apprentissage le plus courant est kinesthésique [3].
La dissection est donc l’un desmoyens lesplus adaptés pour améliorer sa pratique, pourles étudiants comme pourleschirurgiens expérimentés.Malheureusement, le nombre de donneurs dans les centres du don du corps n’est pas extensible et leur usage ne peut être limité au seul apprentissage des gestes chirurgicaux, mais plus spécifiquement à l’étude de l’anatomie.
Les modèles pédagogiques en résine proposés le plus souvent aux étudiants…