En raison de l’augmentation de l’espérance de vie, la proportion de la population partiellement édentée est plus importante (1). Plusieurs solutions thérapeutiques permettent de compenser les pertes dentaires : la prothèse amovible partielle, la prothèse fixée, la prothèse implanto-portée. Les indications de la prothèse fixée concernent des édentements, le plus souvent de faibles étendues, bordés par des dents
d’indices parodontaux élevés. L’implantologie nous offre la possibilité de réaliser de la prothèse fixée dans des conditions où seule la prothèse amovible pouvait être envisagée auparavant. Cependant, elle demande un investissement important tant financier que temporel et présente des contre-indications d’ordre général et local, en particulier lors
de perte osseuse importante. À ce titre, la prothèse amovible partielle demeure indiquée dans de multiples cas d’édentement.
Cependant, certains auteurs (2, 3, 4) relèvent à moyen terme, une survenue accrue de problèmes parodontaux, carieux ou de fractures sur les dents supports de crochets. Le contrôle permanent et la prévention sont donc nécessaires. Pour cette raison, un suivi et une évaluation des dents supports de prothèses amovibles partielles métalliques (PAPM) deux ans après leur pose ont été réalisés dans le service de prothèse du département d’odontologie de Dakar.
POPULATION ÉTUDIÉE ET MÉTHODE D’ÉVALUATION
Il s’agit d’une étude de suivi réalisée auprès de patients réhabilités par une PAPM au niveau de la clinique de prothèse du département d’odontologie de Faculté de médecine, de pharmacie et d’odontologie de Dakar, Sénégal. Tous les patients porteurs de PAPM, conçues et réalisées entre 1996 et 2009 ont été inclus dans cette évaluation. Un total de 47 patients a été répertorié à partir des dossiers du service. Parmi ces patients, dix-huit n’ont pas pu être contactés en raison de renseignements incomplets…