Maladie parodontale orthodontie et contention
Au cours des trente dernières années, les avancées dans le domaine de la recherche ont permis une meilleure connaissance des maladies parodontales.
Une plus grande compréhension
de la relation existant entre l’étiologie bactérienne de ces maladies et la réponse de l’hôte a permis le développement d’éléments de diagnostic plus sophistiqués ainsi que des traitements
plus adaptés.
La dernière classification de ces maladies est fondée sur le concept précisant
le rapport entre l’infection et la réponse de l’hôte [1]. Actuellement, il est acquis que l’on distingue deux types de maladies parodontales : les parodontites chroniques et les parodontites agressives.
Les maladies parodontales
Les parodontites chroniques sont les plus répandues, avec une fréquence évaluée à 87 % [2, 3]. Leur caractéristique principale est la relation directe entre la quantité de plaque bactérienne et la sévérité de l’atteinte. La destruction parodontale a une localisation variable et présente une évolution lente qui s’étale sur des années. Les destructions tissulaires les plus sévères se trouvent généralement dans les secteurs incisifs et molaires.
Les parodontites agressives se caractérisent par une perte d’attache et une alvéolyse rapide. Les patients sont en bonne santé et affichent une prédisposition familiale. Elles peuvent survenir à tout âge, mais touchent le plus souvent les adultes jeunes avec une prévalence faible selon Levin, entre 0,1 et 10 [4].
Cliniquement, la quantité de dépôts bactériens n’est pas corrélée avec la sévérité de l’atteinte. Les lésions parodontales peuvent être généralisées sur toutes les dents, ou localisées sur les incisives et les premières molaires.
Des mobilités, des versions ou encore des migrations dentaires peuvent résulter de ces maladiesparodontales. Martinez-Canut et coll. [5] ontdémontré que, dans ces contextes cliniques, les migrations dentaires pathologiques sont significativement…